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MON CHEVAL ET MOI
5 juin 2011

L’ATTELAGE

LE CONCOURS D’ATTELAGE GÉNÉRALITÉS Ce n’est qu’en 1970 et sous l’impulsion du prince d’Edimbourg, que l’attelage retrouve une nouvelle vocation sous la forme d’une discipline sportive et de loisirs. Les premiers concours d’attelage naissent en Angleterre avec pour objectif de rester fidèle à la tradition tout en augmentant les performances des chevaux et des voitures. En France, l’AFA, l’Association française d’attelage, gère depuis 1973 toutes les manifestations sportives. Les concours d’attelage restent assez spectaculaires. Ces compétitions, qui reprennent les principes du concours complet, sont constituées de trois épreuves (dressage, marathon et maniabilité) réparties sur trois jours et au cours desquelles les concurrents peuvent atteler à un, à deux, à quatre chevaux ou en tandem (deux chevaux en ligne). Ce sport demande de nombreux apports financiers. Il faut posséder deux voitures différentes, l’une pour la présentation et le dressage, l’autre pour le marathon, puis un très bel harnachement et enfin des chevaux et un véhicule pour transporter tout cet équipage. Le nombre des adeptes de la compétition d’attelage ne cesse cependant de croître. Celle-ci constitue également un débouché prometteur pour les chevaux de trait qui peuvent officiellement participer dans leur propres catégorie. L’ÉPREUVE DE PRÉSENTATION L’épreuve de présentation ouvre le concours d’attelage. Elle est aussi le premier test de l’épreuve de dressage. Cette épreuve privilégie l’esthétisme et se rapproche en ce sens d’un véritable concours d’élégance. Les attelages sont jugés sur leur qualité, la propreté des chevaux et de la voiture, la tenue du meneur et des coéquipiers. Les meneurs doivent être coiffé de haut-de-forme, vêtus de superbes costumes cérémonieux, munis de gants, les genoux recouverts d’un plaid ou d’une couverture et le fouet tenu en main. Un grand raffinement est tout aussi apporté à la toilette et au harnachement des chevaux. Le moindre détail comme la propreté et la qualité des harnais, l’éclat des boulleries, l’harmonie de la voiture avec celle des chevaux est pris en considération. Les véhicules hippomobiles utilisés pour l’épreuve de présentation et celle de dressage sont souvent de magnifiques et anciens attelages à deux ou quatre roues, soigneusement restaurés. Un soin particulier est apporté pour que l’ensemble du véhicule puisse rutiler dans ses moindres détails, du bandage des roues aux lanternes munies de leurs bougies. Les membres du jury prennent aussi en compte pour l’attribution des notes la sécurité de l’équipage et la solidité des harnais. Plusieurs accessoires dont un couteau pour trancher les traits en cas de nécessité, un licol, un palonnier et une paire de guides de rechange doivent faire partie de l’équipement. Du dog-cart qui servait à transporter les chiens pour les chasses à courre aux magnifiques tilburys ou aux phaétons, toutes les voitures légères peuvent participer à l’épreuve de présentation. Certaines voitures modernes prennent aussi part aujourd’hui aux compétitions d’attelage. L’ÉPREUVE DE DRESSAGE Les meneurs doivent exécuter sur une carrière avec leur équipage une douzaine de figures imposées, au pas et au trot, en ménageant de nombreuses transitions d’allures (petit trot, trot de travail, trot allongé ou autres). Cette épreuve permet de juger la souplesse, la régularité des allures, de l’aisance, de la légèreté et de l’impulsion des chevaux ainsi que de la précision et du doigté de l’équipage. Chaque concurrent enchaîne ainsi méthodiquement lors de son passage cercles parfaits, serpentines, diagonales et reculer en cherchant à atteindre le style le plus pur. LE PARCOURS ROUTIER La seconde journée de cette compétition est consacrée au routier et au marathon. Les meneurs changent alors le plus souvent de voitures pour en emprunter de plus modernes et solides à la carrosserie en fer, aux freins à disques et parfois même à la suspension à air comprimé. Un juge assis à leurs côtés, ils doivent ainsi parcourir de nombreux kilomètres en conservant des allures régulières et en tâchant de respecter le temps imparti. Le défilé des chevaux en plein effort, tractant leur voiture et parcourant les chemins et les allées fôrrestières à la vitesse des diligences d’autrefois est un spectacle attrayant. LE MARATHON Le marathon qui succède au routier est une épreuve difficile et éreintante et certainement la plus appréciée du public. Entre cinq et huit obstacles jalonnent le parcours, éloignés l’un de l’autre de 600 à 800 mètres. Les équipages, lancés à vive allure, doivent en un minimum de temps franchir des gués ou des rivières, virer à flanc de coteau, slalomer au milieu d’arbres et de barrières. Les attelages sont pénalisés sur le temps de parcours, la perte du matériel, la mise pied à terre, les erreurs de parcours. Prendre des risques sans perdre le contrôle de l’attelage exige de grandes qualités de meneur et d’importantes performances du cheval. Le rôle des grooms est essentiel car ils contrebalancent le déséquilibre de la voiture dû à la vitesse. Les jugent mesurent aussi le niveau de préparation et d’endurance des chevaux, ainsi que la régularité des allures. Cette épreuve est marquée par une certaine ambiance. Massé autour des obstacles et des passages particulièrement délicats, le public ne manque pas d’encourager les meneurs de chaleureux applaudissements. Cette épreuve permet d’apprécier la dextérité des meneurs, la maniabilité des chevaux, la souplesse et la flexibilité de l’ensemble de l’équipage qui sont souvent impressionnantes. Plus solide que la voiture de présentation, la voiture de marathon est équipée de freins à disques et d’amortisseurs. L’ÉPREUVE DE MANIABILITÉ Le concours se termine le troisième jour par une épreuve de maniabilité. L’épreuve de maniabilité est un parcours d’obstacles balisé de portes numérotées, à réaliser en allure libre. Vingt obstacles au maximum disposés sur une carrière, du zigzag à la serpentine, au gué, au pont, en forme de L ou de U, sont constitués de balles placées en équilibre sur des quilles. Il faut l’effectuer le plus rapidement possible sans rien renverser. Cette épreuve permet de mesurer la souplesse et l’obéissance des chevaux ainsi que la résistance nerveuse du meneur. CLASSEMENT GÉNÉRAL À la fin de l’épreuve, un classement général est établi en fonction des résultats obtenus dans les différentes épreuves.
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