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MON CHEVAL ET MOI

21 novembre 2020

ACCEUIL

Ce blog permet de mieux connaître son cheval et sa relation avec lui

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15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

PHYSIOLOGIE Il est important de bien connaître la digestion pour comprendre l’alimentation. L’estomac est de petite taille, comme l’intestin grêle. Les aliments y passent rapidement. Sa contenance ne dépasse pas 15 à 20 litres, mais son fonctionnement n’est correct que s’il est rempli aux deux tiers. Sa capacité de fonctionnement de 10 à 12 litres est donc insuffisante pour digérer les 50 à 70 litres d’aliments, additionnés de salive, que le cheval doit bénéficier chaque jour. C’est une des raisons pour lesquelles le cheval doit manger le plus souvent possible. L’intestin est très long. Il présente deux coudes importants, à l’origine de certains troubles digestifs. Le cycle digestif, de la prise en bouche de l’aliment jusqu’à l’expulsion du crottin, dure 24 à 48 heures. Le transit intestinal est continu, si bien que l’absence de gargouillis constaté dans le ventre du cheval peut indiquer l’arrêt, toujours grave, du transit. Le cheval est herbivore, mais à la différence d’autres herbivores il est monogastrique car il ne possède qu’un seul estomac. Il fait donc partie de la famille des non-ruminants. Son tube digestif est adapté uniquement à son mode d’alimentation naturelle. Il est conçu pour digérer et extraire les substances nutritives d’une nourriture riche en fibres et pauvre en substances comme les protéines et les féculents.
15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

LA CAVITE BUCCALE Anatomie La cavité buccale se compose des lèvres, de la langue, des dents et des glandes salivaires. Chacun de ces organes joue un rôle. Les lèvres servent à la préhension des aliments. Elles inspectent les éléments constitutifs du pâturage ou de la mangeoire et permettent de reconnaître et de trier les aliments. Elles sont pour cela très mobiles, très sensibles et dotées de longs poils sensitifs et tactiles (les vibrisses). La lèvre supérieure est la plus mobile. Elle permet de brouter l’herbe très rase, mais peut induire un risque de surpâturage. La langue est un énorme muscle muni de papilles gustatives. Elle permet de distinguer les saveurs. Elle assure la circulation des aliments dans la bouche en les dirigeant vers les molaires puis vers le pharynx. Elle permet aussi l’abreuvement. Les dents servent à la coupe et à la mastication. Elles réduisent les aliments en une bouillie imprégnée de la salive fournie par les glandes salivaires. La salive contient des principes actifs utiles pour la digestion. Les glandes salivaires sont au nombre de trois, les sublinguales situées sous la langue, les parotides et les sous-maxillaires qui occupent tout l’espace en arrière de la mandibule. Elles produisent de grande quantité de salive, 5 à 40 litres par jour selon le type d’aliment mastiqué. Pour être dégluti, le foin absorbe quatre fois son poids en salive et les céréales et les granulés environ le double. Le cheval a besoin de dents saines pour broyer les aliments et permettre aux enzymes et aux bactéries de s'attaquer aux parois cellulaires des plantes consommées. De plus, la dentition est conçue pour un broyage d’autant plus efficace et fin que le cheval n’a pas la possibilité de régurgiter le bol alimentaire afin de le ruminer une nouvelle fois. Un défaut de mastication est parfois à l’origine d’une mauvaise digestion. De même, il existe un risque de surdents chez le cheval qui n’use pas suffisamment ses dents (ou qui ne consomme pas assez de fourrage). Ceci entraîne une gêne et une moins bonne ingestion. Il faut donc donner au cheval tout le temps et le calme nécessaire à une bonne mastication. Sans dents saines, la digestion enzymatique et microbienne des aliments ne serait pas efficace. Le cheval a pour cela une morphologie dentaire adaptée (beaucoup de dents plates) et une tête allongée pour pouvoir les loger. L’utilisation intense des dents fait qu’elles subissent une érosion très importante, mais elles ont la caractéristique de pouvoir pousser tout au long de la vie du cheval. Les dents doivent être examinées dans le cadre d’un examen médical annuel afin que l'on puisse vérifier si elles s'usent normalement et peuvent correctement broyer les aliments. Pour broyer les aliments, la mâchoire doit accomplir un mouvement latéral. Il s’agit de son principal mouvement, ce qui explique la présence de muscles de grande taille. Cette première phase de transformation des aliments constitue le bol alimentaire et prend du temps. Il faut 30 à 40 minutes au cheval pour ingérer 1 kg de foin et 10 à 20 minutes pour la même quantité de céréales ou de granulés.
15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

LA CAVITE BUCCALE Digestion Le broyage des aliments est très poussé. 50% des particules mastiquées sont en effet d’une taille inférieure à 1 mm. La production de salive est continue. Elle devient plus importante pendant les repas car elle est stimulée par la mastication. Elle a pour rôle d’imbiber et la quantité sécrétée dépend de la nature de l’aliment. La salivation est plus importante lors de la consommation de foin que de céréales.
15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

LE PHARYNX Anatomie Le pharynx est un conduit qui mène au larynx, aux voies respiratoires et à l’œsophage. Digestion Il n’existe pas de phénomène de digestion dans le pharynx, car il s’agit d’un simple conduit de transition. Après la déglutition, on peut apercevoir les boulettes d’aliments descendre vers l’œsophage, le long de la gouttière jugulaire à gauche de l’encolure.
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15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

L’ŒSOPHAGE Anatomie L’œsophage est un long tube étroit de 1,20 mètres et relativement rigide. Il commence au pharynx et parcourt toute l’encolure pour aboutir à l’estomac. Son rôle est d’assurer le passage des aliments de la cavité buccale à l’estomac. Ce tube prédispose à des obstructions, au niveau des courbures, à l’entrée de la poitrine et de l’estomac, si les aliments sont trop secs, comme les granulés, ou ont été insuffisamment mastiqués ou chez le cheval glouton. Digestion Il n’existe pas de phénomène de digestion dans cette partie du tube digestif.
15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

L’ESTOMAC Anatomie Il débute par le cardia et se termine au niveau du pylore. Il prend la forme d’un sac en forme de J. La paroi de l’estomac est épaisse, mais n’est pratiquement pas extensible, si bien qu’une trop grande quantité d’aliments accumulés dans l’estomac peut le déchirer. C’est pourquoi le bol alimentaire doit traverser rapidement cet organe et passer dans l’intestin. Il comporte plusieurs zones dont la zone fundique qui sécrète l’acide chlorhydrique. La vidange de l’estomac est continue et se fait par contraction. Le temps de séjour des aliments varie de 2 à 8 heures selon la taille du repas et sa composition. Un gros repas se vidange avec une vitesse plus importante qu’un petit repas. De plus les aliments concentrés y séjournent plus longtemps que les fourrages. L’estomac est très petit. Il représente 7% du volume total du tube digestif. C’est assez surprenant car les herbivores ont un seul estomac, mais volumineux, sinon plusieurs. Son volume est environ de 15 à 20 litres, mais il n’assure une digestion efficace que pour un contenu de 10 à 12 litres. Il est assez difficile de comprendre qu'un cheval puisse manger d'aussi grandes quantités de nourriture et boire autant d'eau au vu de ce volume. Cette particularité explique pourquoi il est nécessaire de fractionner la ration en plusieurs petits repas et de laisser suffisamment de temps au cheval pour absorber efficacement sa ration. L'estomac peut se vider en 12 minutes et le rythme de transit jusqu'à l'intestin grêle est en moyenne de 1 litre par minute. La durée du transit de l'ingestion jusqu'au caecum est à peu près de 1h30. Le petit volume de l'estomac et le passage rapide des aliments dans le tube digestif expliquent pourquoi le cheval mange presque continuellement.
15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

L’ESTOMAC Digestion Il est le lieu principal de la pré-digestion des protéines. La production d’acide chlorhydrique est nécessaire à l’activité de la pepsine, enzyme préparatrice de la digestion des protéines. Le suc gastrique n’attaque pas la cellulose car la cellulose est résistante à son acidité. Le pH de l’estomac varie. Il présente parfois des valeurs peu acides, ce qui permet le développement d’une flore microbienne, amorçant la dégradation des glucides.
15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

L’ESTOMAC L’incapacité de vomir Il s’agit d’une partie très resserrée du cardia, propre au cheval, qui explique l’incapacité de vomir. Une écharpe musculaire bloque le retour des aliments. Tout ce qui s’est accumulé dans l’estomac ne peut plus revenir vers la gorge, par un système de valvules à sens unique. L’organisme n’a donc pas la possibilité de rejeter un aliment nocif.
15 février 2012

COMPRENDRE L’ALIMENTATION PAR LA DIGESTION

L’INTESTIN GRELE Anatomie Il représente 30% du volume total du tube digestif. Il prend la forme d’un tube organisé sous forme d’anses successives suspendues dans une sorte de toile d’araignée fibreuse au niveau de la partie supérieure du flanc gauche. Il est long de plus de 24 mètres pour une épaisseur de 5 à 8 cm. Il se compose de trois parties, le duodénum (1 mètre), le jéjunum (23 mètres) et l’iléon (30 à 70 cm). Le cheval ne possède pas de vésicule biliaire. Il sécrète de la bile en continu. L’intestin grêle, car il est long et tortueux, prédispose à des torsions pouvant entraîner de graves coliques. Le temps de séjour des aliments y est court, en moyenne de 1 à 2 heures. C’est pourquoi la distribution de petits repas fréquents de concentrés répartis au cours de la journée améliore l’efficacité de la digestion des protéines et de l’amidon (sucre).
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