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MON CHEVAL ET MOI
5 juin 2011

LE CHEVAL ET LE MONDE DES COURSES

HISTOIRE DES COURSES Sous l’Antiquité L’enthousiasme suscité par les courses de chevaux remonte aux temps les plus reculés. On peut en effet imaginer sans risque que les premiers cavaliers se soient mesurés dans des courses montées ou attelées, une fois maîtrisés les techniques de l’attelage et de l’équitation . En se confrontant à d’autres cavaliers, on pouvait montrer son adresse, tout comme se rendre compte de la puissance, de la rapidité et des atouts disponibles tant pour la chasse que pour le combat. Les courses étaient à la fois ludiques et utilitaires. Les Grecs ont été les premiers à véritablement organiser ou institutionnaliser les courses, au travers des arènes de cirque. Certains récits nous font part de courses organisées dès les premiers Jeux olympiques de la Grèce antique en 776 avant JC. Mais c’est surtout sous l’empire romain que ces manifestations équestres atteignirent leur apogée. Les arènes se constituaient d’une piste de 720 mètres de long et se terminaient à chaque extrémité par un virage en épingle. Des attelages à quatre chevaux ou quadriges s’y défiaient dangereusement en se serrant de près. On faisait alterner les courses de chars et les courses montées. Les courses montées, sans obstacle à sauter car les étriers n’existaient pas à cette époque, étaient moins attrayantes que celles de chars et des difficultés étaient ajoutées pour les rendre un peu plus spectaculaire. Des acrobates équestres, les « desultores », se mesuraient en pratiquant ce qui aujourd’hui serait la poste hongroise. Dans des courses nocturnes par relais, les cavaliers galopaient en brandissant un flambeau qu’ils devaient transmettre à un équipier. Ces compétitions étaient avant tout des spectacles très prisés, mais avaient un rôle de sélection des chevaux plus ou moins officiel. L’abandon des courses Les passions étaient si exacerbées chez les milliers de spectateurs amassés sur les gradins que ces divertissements donnaient souvent lieu à de véritables émeutes. Sous l’empire byzantin, l’une de ces courses se transforma en guerre civile et l’on eut à déplorer plusieurs milliers de morts. L’empereur Justinien dut prendre en conséquence des mesures tellement drastiques qu’elles firent tomber progressivement ces jeux en désuétude. Après l’effondrement de l’Empire romain, les courses de chevaux n’ont plus eu lieu de manière aussi officielle et organisée. Leur organisation fut le plus souvent ponctuelle et leur règlement anarchique. Du Moyen Age au 17 ième siècle Au Moyen Age, les courses de chevaux ne se pratiquaient pas sauf en Angleterre avec ce que l’on appelait les courses de clocher à clocher ou d’un village à l’autre. Au cours de ces confrontations, les cavaliers choisissaient le chemin qui leur semblait le meilleur en fonction des aptitudes du cheval (rapide, bon sauteur, bon pied, bon grimpeur, aimant l’eau ou autre). Ces courses étaient disputées par des nobles qui, tout en prenant du plaisir à concourir, pouvaient sélectionner les chevaux dont ils avaient besoin pour guerroyer ou voyager. Au XVI°siècle en Angleterre, le roi Edouard VIII décida d’organiser la production de chevaux. Il favorisa l’importation de chevaux espagnols et orientaux, ainsi que la mise en place de haras. Pour encourager la production et la sélection de chevaux rapides et résistants, il dota certaines courses de prix somptueux, Sous le règne de Jacques 1er, au début du 17°siècle, le premier hippodrome fut ouvert à Newmarket et les compétitions furent codifiées pour la première fois. Par la suite, Cromwell interdit dans un premier temps les courses, plus les rétablit très rapidement en constatant qu’elles étaient un moyen de sélection pour la constitution de la cavalerie de ses armées. Le 18 ième et le 19 ième siècle À la Restauration, Charles II poursuivit la politique de ses prédécesseurs. Il fit acheter des chevaux orientaux qui, avec quelques-unes des meilleurs poulinières de courses locales, allaient constituer la base de la race pur-sang. Cette nouvelle race n’était pas comme nous la connaissons de nos jours, puisqu’en 1817 les purs-sangs ne dépassaient pas 1,50 m, et rares étaient ceux qui atteignaient 1,60 m, taille considérée comme assez modeste. Les Anglais furent les premiers à codifier et à développer les courses. Au 18 ième siècle, elles sont rentrées dans les mœurs britanniques Les chevaux étaient mis en compétition sur des longues distances, certaines épreuves se disputant sur plus de 6 000 m, contre un peu plus de 3 000 m de nos jours. L’une des dates clefs fut l’inauguration du Jockey Club en 1750. Cet organisme de tutelle a pour objectif de coordonner les initiatives relatives aux courses en Grande-Bretagne. En France, après des péripéties comme le défi lancé par le prince d’Harcourt à Monsieur de Marsan en 1664 sur les plaines de Saint-Germain, les courses prirent leur essor après l’inauguration en 1833 de la Société d’Encouragement. Un Jockey Club français fut fondé en 1835. Les premières courses officielles se déroulèrent au Champ de Mars et à Chantilly. Longchamp ne fut inauguré qu’en 1857. Il ne s’agissait encore que de courses de galop. Pour encourager les courses d’obstacles, la Société des Steeple-Chases de France vit le jour en 1864. Après de rudes querelles administratives, la Société d’Encouragement pour l’amélioration du cheval français de demi-sang codifia les rencontres de trot. Les principales épreuves de courses hippiques se déroulèrent alors sur le sol français. Au début du 19 ième siècle, les courses étaient un moyen de mettre en évidence des sujets rapides et relativement endurants et aptes à des services variées et divers, comme le transport, la chasse ou la guerre. Les courses célèbres Les courses ont des grands rendez-vous réputés dans le monde. Les courses de plat parmi les plus célèbres sont en France le prix de Diane pour les pouliches et le prix du Jockey-Club pour les poulains à Chantilly, le prix de l’Arc de Triomphe à Longchamp et en Angleterre, le prix 2000 Guinées à Newmarket, King George VI et Queen Elizabeth Stakes à Ascot. Les courses de trot les plus connues sont françaises et courues à Vincennes. Les courses attelées ont le prix du Président-de-la-République pour les trotteurs de 4 ans et le prix d’Amérique. Le prix Cornulier est donné aux courses de trot monté. Les grandes courses d’obstacles se déroulent en France à Auteuil, comme le Grand Steeple-Chase de Paris. En Angleterre, le Grand National de Liverpool et le Derby d’Epson sont les plus connues.
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