LES RÈGLES DE L’ALIMENTATION

NE PAS MODIFIER BRUTALEMENT LA COMPOSITION DE LA RATION L’intestin du cheval contient des bactéries qui facilitent la digestion, notamment celle des fibres. Si elles s’adaptent à la composition de la nourriture, elles sont par nature très sensibles aux changements de régime. Cette adaptation doit donc se faire progressivement afin d’éviter toutes indigestions. L’apport brutal et sans transition d’aliments peut déborder les capacités de la digestion enzymatique et microbienne. Les aliments n’ayant pu subir la digestion se putréfient, libèrent des produits toxiques et des gazes à l’origine de coliques graves, de diarrhées et de fourbures. La colique fait partie des causes principales de mortalité des chevaux. Toute modification de régime doit donc toujours se faire progressivement sur une période d’autant plus longue que le changement est important. Une période moyenne de 8 jours convient pour une petite modification et une période de 3 semaines au moins pour une grande modification. En dessous de ces délais, on peut constater des baisses de performance sinon des accidents graves. On incorpore le nouvel aliment à la ration à raison d’une poignée les premières fois, puis en augmentant la proportion au fil du temps.