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MON CHEVAL ET MOI
22 octobre 2011

LE CHEVAL DANS L’HISTOIRE

LES CHEVAUX LIBRES D’AUJOURD’HUI CHEVAUX DE CAMARGUE Tout près des Pyréneées, il existe une région composée mi-terre mi-eau, oû de petits chevaux blancs comme l’écume, abandonnent encore leur pâture pour venir aider les hommes à braver les taureaux. Depuis des siècles, ils vivent dans les marais du delta du Rhône, et portent le nom de la région, camargue. Ce courageux cheval participa activement au développement économique local, lié à l’introduction de la culture du riz à la fin du Moyen Àge. Il était le seul animal pouvant participer au dépiquage, consistant à fouler les gerbes de riz des heures durant, en enfonçant jusqu’au jarrets. Mais son activité principale a toujours été le travail avec les gardians, éleveurs du petit taureau de camargue. Vif et rapide, celui-ci partageait avec lui les pâtures marécageuses, aux trous d’eau cachés et à la végétation envahissante. Toute une équitation s’est développée autour du travail de ce bétail. Ainsi ce cheval vit-il en petites troupes constituant des manades, en semi-liberté dans ses marais originels. De même qu’aucune autre race n’a pu s’acclimater en Camargue, lui-même supporte mal une sélection et des soins sophistiqués en terrains riches. Seule exception notable, l’introduction de petits groupes de camargues dans l’estuaire de la Seine, pour entretenir les zones marécageuses aménagées en aval du pont de Normandie. En dehors de ce cas, toute tentative d’amélioration de la race par apport massif de sang, arabe ou barbe par exemple, a échoué. Les chevaux issus de ces expériences d’amélioration sont beaux et plaisants, mais ils perdent en rusticité et leurs descendants ne sont plus aptes à résister aux caractéristiques de leur milieu de vie. Car bien qu’il soit situé au sud de la France, le delta de Camargue subit fréquemment des hivers rigoureux, entraînant la prise par la glace d’une partie des pâtures. L’été, la chaleur et les mouches font dépérir les chevaux d’autres races, sans compter la nourriture constituée d’une végétation très particulière et les pièges de la vase. Cette région très singulière, menacée aujourd’hui d’inondations récurrentes, a donc façonné un cheval remarquable. Tout doit être mis en œuvre aujourd’hui pour préserver l’écosystème et la race qui en est issue au fil du temps.
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