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MON CHEVAL ET MOI
16 octobre 2011

LE CHEVAL DANS L’HISTOIRE

LE NOUVEAU MONDE LA CONQUÊTE DE L’OUEST Le choix du boeuf Les différentes pistes qui menaient vers le Nouveau-Mexique, la Californie ou l’Oregon s’étendaient sur quatre à cinq mille kilomètres. Couvrir de telles distances, dans des conditions topographiques et climatiques souvent difficiles, était quasiment impossible pour des chevaux tirant un chariot. En effet, durant les six ou huit mois que durait le voyage, ils n’auraient pu se nourrir que d’herbe car le transport du grain aurait représenté un chargement trop important. Et ce régime d’herbe aurait été trop peu nutritif pour leur donner les forces nécessaires à ce travail pénible et de très longue haleine. De plus les convois étaient à certaines époques si nombreux que les derniers à se mettre en route sur les pistes déjà empruntées ne trouvaient que très peu de réserve de fourrage aux haltes et aux étapes, les herbages ayant été littéralement râpés par les attelages de ceux qui les précédaient. À cause de ce problème de nourriture et de résistance à l’effort, presque tous les chariots en marche vers l’Ouest étaient tractés par des bœufs. On en comptait deux, trois ou quatre par attelage. Une paire de rechange, destinée à replacer les animaux défaillants, était parfois prévue. Plus lents que les chevaux, les bovins étaient cependant plus puissants, plus endurants et surtout plus frugaux. Par ailleurs, dans les États de la côte Est oû se formaient les convois, les bœufs coûtaient beaucoup moins cher que les chevaux. On pouvait en acquérir un pour quinze à tente dollars, alors que le prix d’un cheval atteignait souvent des centaines de dollars. Si le choix se portait sur des bœufs pour limiter les problèmes de fourrage et de nourriture, les chevaux parvenaient malgré tout à destination en bonne condition physique. En fait, les chevaux ne tiraient rien, portaient peu et ne travaillaient qu’occasionnellement. Ils n’avaient donc pas besoin d’un important apport énergétique quotidien. Le cheval n’était donc pas utilisé comme animal de bât car il s’avérait inapte au trait sur la piste.
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