L’ALIMENTATION DANS LE SPORT

LES EPREUVES D’ENDURANCE Les réserves énergétiques de glycogène chutent rapidement à partir de 90 km pouvant aboutir à ce que l’on appelle une fringale. En amont de l’épreuve, un entraînement planifié et adapté peut retarder cette échéance. Pendant l’épreuve, le stock de glycogène doit etre reconstitué. L’alimentation, tout au long de la course, doit apporter le plus rapidement possible les molécules énergétiques indispensables au travail musculaire. Les aliments consommés seront donc ceux qui sont digérés en peu de temps. Sur chaque aire de repos, il ne faut pas hésiter à consommer les aliments mis à disposition. Ces aliments, sous forme de céréales présentées en flocons, sont justement très digestes et digérés en trois heures environ. Les produits rafraîchissants et appétants, comme les pommes, les carottes ou autres légumes de meme équivalence nutritive, devront également être proposés au cheval. D’autres aliments, comme les céréales trempées ou germées, peuvent également être utilisées. L’herbe et le foin, même s’ils n’apportent pas d’énergie directement utilisable (durée de la digestion des fourrages de 2 à 3 jours), peuvent etre utilisés pour leur effet contre le stress. La quantité d’aliments mis à disposition fera l’objet d’un choix raisonné et limité. Deux litres d’un aliment à base de céréales floconnées semble une moyenne correcte pour chacun des arrêts officiels.