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MON CHEVAL ET MOI
12 juin 2011

ALIMENTATION ET ÉTAT CORPOREL

LE CHEVAL EST TROP GROS Physiologie En règle générale, les chevaux trop gros sont des chevaux suralimentés. Ces derniers continuent à manger même après avoir atteint le temps maximum normalement consacré à l’alimentation ou après avoir ingéré la quantité suffisante de nourriture. Le problème provient soit directement du cheval si celui-ci est laissé libre en pâture, soit du soigneur qui fournit des rations trop riches par rapport au travail effectué. Il convient alors de refaire un bilan hebdomadaire des besoins et de recalculer les apports journaliers sur ces bases, sans surestimer ni le poids du cheval, ni le travail fourni et ni le potentiel de la pâture. Diminution des apports Il faut diminuer les apports sans perturber le comportement du cheval et en assurant un bon fonctionnement de l'appareil digestif. On privilégiera le maintien de l'équilibre entre les fourrages et les concentrés en distribuant un poids identique d'aliments mais moins riches en énergie. Les aliments en granulés ne devront pas dépasser idéalement 0,7 UFC par kg de poids du cheval. Si cette solution s'avère impossible ou insuffisante, on réduira la quantité d’aliment concentré journalier de 30%, tout en maintenant la fréquence des repas, en la remplaçant par une quantité de foin équivalente en poids. Le foin distribué à volonté sera rationné. Il faut prévoir 1 kg de foin pour 100 kg de poids du cheval. La litière de paille sera remplacée par une litière non comestible. Apport en protéines et en énergie La ration journalière doit présenter un équilibre entre les apports d'énergie et les apports de protéines. Il faut pouvoir évaluer la quantité de MADC pour qu’elle ne soit pas trop importante et pouvoir éviter le dépôt de graisses. Lorsque le rapport protido-énergétique (MADC en grammes par UFC) est trop bas, l’énergie est en excès par rapport aux protéines et l’on constate un dépôt de graisse. C'est le cas lorsqu'on utilise du maïs en grains à la place d'avoine ou d'orge, sans rééquilibrer par un apport de protéines. On peut distribuer des aliments complets ou complémentaires, conçus de telle sorte que cet équilibre soit respecté. Il faut veiller à choisir ces aliments en fonction du cheval (cheval au travail, jeune cheval en croissance ou autre). Application des solutions La solution à cette situation varie si le cheval est en pâture ou en box. Si le cheval est habituellement en pâture, il dispose donc d’une herbe trop riche. Il faut alors le mettre dans un pré oû l’herbe n’est pas trop abondante. Il en est de même pour des chevaux tenus à l’écurie sur de longues périodes et qui se mettent à trop manger et à grossir lorsqu’ils se retrouvent au pré. Il vaut mieux choisir une pâture oû l’herbe est assez courte, que des les mettre à la diète dans une écurie. Si on trouve difficile de rationner le cheval en pâture, il sera est nécessaire de le rentrer au box, à condition de lui donner du foin ou de la paille pour l’occuper. La suralimentation du cheval en box est facile à contrôler, sans avoir besoin de le faire jeûner sur de longues périodes. Il suffit de mettre à disposition des aliments à haute teneur en fibres et peu énergétiques (il est nécessaire de contrôler l'apport en énergie), au lieu de donner des aliments en grains ou un foin de haute qualité. Il convient alors d'adapter les quantités des apports de fourrages et d'aliments en fonction de la race, du poids et de l'activité journalière du cheval. On peut aussi installer un filet à foin à petites mailles, afin de limiter le volume ingéré.
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