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MON CHEVAL ET MOI
11 juin 2011

DICTIONNAIRE DE L’ALIMENTATION

Acétonémie (ou cétose) : syndrome provoqué chez les ruminants par l'accumulation de corps cétoniques dans le foie et le sang, en cas de ration insuffisamment pourvue en composés glucoformateurs et en énergie (vache en lactation ou brebis en fin de gestation). Voir aussi Toxémie de gestation. Acétyl-coenzyme A (Acétyl-CoA) : Molécule organique occupant un e position clé dans les métabolismes. Elle introduit notamment les radicaux acétyl dans le cycle de Krebs, ou dans la fabrication des acides gras. Acides aminés (AA) : unités de base, au nombre de 20, des protéines, comportant au moins une fonction amine et une fonction acide. Certains acides aminés sont dits banals, car l'animal peut en effectuer lui-même la synthèse par transamination. D'autres, une dizaine environ, ne sont pas synthétisés par l'organisme ou ne le sont qu'à une vitesse trop lente pour satisfaire les besoins. Ce sont les acides aminés essentiels ou indispensables, notées AAI. Acide folique : vitamine hydrosoluble du groupe B, encore appelé folacine, intervenant dans la synthèse des acides nucléiques. Acide gras : monoacides à chaîne carboné linéaire, unités constitutives des lipides, plus précisément des glycérides. On appelle acide gras insaturé un acide gras comportant une ou plusieurs doubles et/ou triples liaisons. À l'inverse, la formation d'un acide gras saturé ne comporte pas de double liaison. Acides gras volatils (AGV) : acides gras à courte chaîne produits par les fermentations microbiennes dans le rumen et le gros intestin. Ce sont les métabolites énergétiques essentiels des ruminants. Les principaux sont l'acide acétique (CH3-COOH), l'acide propionique (CH3-CH2-COOH) et l'acide butyrique (CH3-CH2-CH2-COOH). On peut aussi trouver, en quantités plus faibles, les acides isobutyriques, valérianiques, isovalérianiques... Acide pantothénique : vitamine hydrosoluble du groupe B, constituant du coenzyme A. Il joue un rôle essentiel dans les conversions entre nutriments, acides gras, glucides et acides aminés. Acide phytique (ou phytine) : acide organique comportant du phosphore, présent dans les graines de végétaux (céréales et autres), sous forme de phytates de potassium, de calcium ou de magnésium. Les phytates sont généralement insolubles, rendant difficile l'utilisation du phosphore phytique, essentiellement chez les volailles et les porcs. Acidose lactique : baisse du pH ruminal due à une accumulation d'acide lactique dont l'origine réside le plus souvent dans la consommation de rations riches en glucides solubles et en amidon. Additif alimentaire : substance incorporée au régime, susceptible d'améliorer l'efficacité des rations, d'abaisser les coûts de production et d'influencer les caractéristiques des produits animaux. Adénosine triphosphate (ATP) : molécule organique comprenant trois groupements de phosphate unis par des liaisons riches en énergie, capable de libérer une quantité élevée d'énergie en perdant un ou deux groupements de phosphate. ADF : (Acid Detergent Fiber ou lignocellulose ou résidu 2 de la méthode de Van Soest) : résidu obtenu après attaque du résidu 1 (NDF) par un détergent en milieu acide. Ce résidu correspond à une estimation de l'ensemble lignine et cellulose. Alclose : maladie nutritionnelle caractérisée par une production excessive d'ammoniac dans le rumen entraînant une élévation anormale du pH. Aliment d'allaitement : aliment sec qui, après dilution dans l'eau, donne un lait de remplacement. Anabolisme : voir Métabolisme. Anémie : affection résultant d'une diminution du nombre de globules rouges ou de la quantité d'hémoglobine. Elle peut être en particulier la conséquence d'une carence en fer. ANP (Azote Non Protéique) : voir Matières Azotées Non Protéiques. ANPI (Azote Non Protéique Industriel) : source d'azote non protéique, d'origine industrielle comme l'urée, les sels ammoniacaux... Antibiotique : composé chimique naturel ou de synthèse ayant la propriété d'inhiber la croissance de certains micro-organismes comme les bactéries. Appétence : avidité manifestée par un animal pour un aliment particulier. Appétibilité : aptitude d'un aliment à stimuler l'appétence de l'animal. Appétit : disposition physiologique d'un aliment qui manifeste le désir de manger. Apports alimentaires recommandés (ou recommandation alimentaires ou AAR) : quantité d'éléments nutritifs (énergie, matières azotées, minéraux...) que l'animal doit ingérer pour réaliser les performances souhaitées, dans la limite de ses capacités de production. Axérol : vitamine A. Besoin nutritionnel : voir Dépense physiologique et apports alimentaires recommandés. Bêta-agoniste : substance chimique, facteur de répartition des nutriments, stimulant la production de muscle et limitant la synthèse de dépôts adipeux. L'utilisation des bêta-agonistes à des fins zootechniques est interdite. Biotine : vitamine hydrosoluble du groupe B agissant comme un coenzyme dans le transfert des radicaux -CO2 : carboxylation, décarboxylation. Calcitonine : hormone thyroïdienne intervenant dans le métabolisme phosphocalcique par son action de ralentissement de l'ostéolyse. Elle est hypocalcémiante et hypophosphatémiante. Calorie : quantité de chaleur nécessaire pour élever de 14°C à 15,5°C la température d'un gramme d'eau à la pression atmosphérique. 1 calorie = 4 185 joules. Capacité d'ingestion d'un animal (CI) : quantité d'aliments que peut ingérer volontairement l'animal alimenté à volonté ou ad libitum. Exprimée en unités d'encombrement (5UE) chez les ruminants, la capacité d'ingestion devient par principe indépendante de la composition de la ration. Catabolisme : voir métabolisme. Carotène (bêta) : principal caroténoïde (provitamine A) des fourrages. Cellulases : enzymes capables de dégrader la cellulose, sécrétées notamment par les bactéries cellulolytiques du rumen. Des préparations de cellulases provenant de champignons attaquant le bois peuvent être utilisées en laboratoire pour prévoir la digestibilité des aliments. Cellulose : constituant de base des parois cellulaires végétales, formé de longues chaînes de glucose. Ces chaînes sont associées en fibrilles, puis en fibres, formant ainsi un réseau qui assure la rigidité des parois. Cellulose brute (ou cellulose de Weende) : résidu organique obtenu après une double hydrolyse réalisée successivement avec une solution acide et une solution basique (méthode de Weende). C'est une estimation par excès de la cellulose, car le résidu contient aussi une fraction variable de la lignine et des hémicelluloses. Cétose : voir Acétonémie. Cholécalciférol : vitamine D3. Choline : molécule organique, souvent classée parmi les vitamines hydrosolubles du groupe B, abondante dans les phospholipides. Chyle : liquide blanchâtre contenant des nutriments, notamment lipidiques, véhiculé des lieux de l'absorption jusqu'au sang par les vaisseaux lymphatiques ou chylifères. Chyme : sorte de bouillie que forme le contenu intestinal. Citrique (test de solubilité à l'acide) : test permettant d'estimer assez précisément la digestibilité du phosphore d'un composé minéral. Coccidiostatique : substance ayant la propriété d'arrêter la multiplication des coccidies. Coefficient de persistance : coefficient permettant de caractériser la diminution mensuelle de la production laitière d'une vache après le pic de lactation. Coefficient d'utilisation digestive (CUD) : voir Digestibilité. Coefficient d'utilisation métabolique (CUM) : rapport de la quantité d'un élément (azote, élément minéral ou autres) fixée à la quantité absorbée. On peut distinguer le CUM apparent et le CUM réel, encore appelé valeur biologique (VB) dans le cas des matières azotées. Complémentaire (aliment) : aliment destiné à compléter les aliments de base d'une ration qui, ainsi équilibrée, permet de fournir une alimentation complète. Complet (aliment) : aliment qui, distribué aux doses indiquées par le mode d'emploi, est susceptible dans les conditions habituelles de l'élevage, de fournir l'ensemble des éléments nutritifs permettant de réaliser les productions zootechniques attendues. Il s’agit le plus souvent d'un aliment composé. Composé minéral et vitaminique (CMV) : aliment complémentaire constitué principalement de minéraux, contenant au moins 40% de cendres brutes et supplémenté en vitamines. Concentré (aliment) : aliment ayant une teneur en énergie nette élevée dans la matière sèche. Certains ont aussi une teneur élevée en matières azotées. Concentré correcteur (ou concentré d'équilibre) : aliment concentré distribué en quantité constante et destiné à corriger les éventuels déséquilibres de la ration de base. Concentré de production : aliment concentré distribué aux juments en complément de la ration de base corrigée en fonction de leur niveau de production. Corps cétoniques : composés organiques utilisables dans une certaine mesure par le muscle à des fins énergétiques, ou par la mamelle pour la synthèse des acides gras courts et moyens du lait. Leur accumulation dans l'organisme est à l'origine de l'acétonémie. Cryptoxanthine : caroténoïde du grain de maÏs jaune. Cyanocobalamine : vitamine B12. Elle agit comme coenzyme dans la synthèse des acides nucléiques. Cycle de Krebs : système de réaction permettant de dégrader les produits terminaux des métabolismes des oses, des acides gras et de nombreux acides aminés et assurant la production de la plus grande partie de l'énergie (ATP) dont les cellules ont besoin. Dégradabilité (des matières azotées) : proportion de matières azotées alimentaires dégradables par la population microbienne du rumen. Elle peut être estimée en laboratoire, en particulier par la méthode dite des sachets en nylon : on obtient ainsi la dégradabilité théorique DT. Densité énergétique d'un fourrage (DEF) : rapport de la teneur énergétique d'un fourrage (UFL ou UFV) à sa valeur d'encombrement (UEB, UEL ou UEM). Densité énergétique minimale de la ration (DERM) : pour un type d'animal, rapport entre l'apport énergétique recommandé (UFL ou UFV) à la capacité d'ingestion (UEB, UEL ou UEM). Ce rapport caractérise, pour le type d'animal considéré, l'objectif que la ration distribuée doit atteindre, en termes de concentration énergétique. Dépense physiologique (ou besoin net) : quantité totale d'énergie ou d'un nutriment perdue, fixée ou exportée par un animal en bonne santé, placé dans des conditions de milieu optimales et recevant une ration en tous points équilibrée. Digestibilité : La digestibilité s'exprime par un rapport qui est inférieur à 1. Le coefficient de digestibilité, exprimé en pourcentage, est le produit de la digestibilité par 100. Digestibilité apparente : proportion d'un constituant alimentaire ingéré (MO, MAT ou autres) qui disparaît apparemment au cours du transit digestif. — quantité excrétée dans les féces) / quantité ingérée Digestibilité réelle (DR) : proportion de la quantité ingérée qui disparaît réellement dans le tube digestif, sachant que les féces contiennent aussi des substances endogènes ou microbiennes. DR = (quantité ingérée - (quantité excrétée dans les féces - quantité d'origine endogènes) / quantité ingérée Distal : qui est éloigné, distant, par opposition à proximal, qui est proche. Dans le tube digestif, on se situe par rapport à la bouche. Ainsi, l'intestin grêle distal par l'iléon. Encombrement d'un fourrage : inverse de l'ingestibilité chez les ruminants. Les aliments exercent un effet d'encombrement mesuré par la quantité de matière sèche présente dans le rumen, laquelle augmente avec la proportion de tissus lignifiés. Exprimée en UE, la valeur d'encombrement d'un fourrage est indépendante du type d'animal qui le consomme. Endogène : qui est produit dans l'organisme. Les constituants des cellules qui se détachent (desquamation) de la paroi digestive, ceux des sécrétions digestives (salive, suc gastrique, suc pancréatique), l'urée qui diffuse à partir du sang... Énergie brute (EB) : pouvoir calorifique de la matière organique d'un aliment. Énergie digestible (ED) : ED = EB . dE ou ED = EB - Energie des féces EF. Énergie métabolisable (EM) : EM = q EB ou EM = EB - EF - E gaz - E urines. C'est la quantité d'énergie disponible pour l'organisme. Énergie nette (EN) : EN = k EM ou EN = EM – extra chaleur. C'est la quantité d'énergie qui contribue à couvrir les dépenses d'entretien et de production. Engraissement (ou finition) : accroissement de la masse corporelle comportant une part importante de dépôts adipeux (plus de 30%) qui est permise par un croît journalier élevé et/ou par un âge avancé de l'animal. Entretien : état d'un animal qui se maintient en vie, sans variation de poids et sans aucune production. Enzyme : catalyseur biologique de nature protéique. Par référence au terme ancien de diastase, une enzyme porte souvent le nom d'un substrat spécifique suivi du suffixe -ase comme lactase, lipase, maltase, peptidase ou autres. Ergocalciférol : vitamine D2. État corporel : niveau des réserves, essentiellement adipeuses, présentes dans l'organisme, apprécié par des maniements spécifiques et évalué le plus souvent par une note d'état corporel. Extra chaleur : dépense d'énergie sous forme de chaleur, consécutive à l'ingestion et à la digestion des aliments ainsi qu'à l'utilisation des nutriments. Féces : excréments solides (bouses, crottes), formés des constituants alimentaires non digérés, de corps bactériens et de constituants endogènes. Fiévre vitulaire : accident se produisant essentiellement chez les vaches laitières à forte production dans les jours suivant la mise bas, caractérisé par une chute brutale de la calcémie. Fushing : technique de suralimentation énergétique temporaire des reproducteurs, pendant les jours ou les semaines précédant la période de saillie, afin d'accroître les résultats de fertilité. Fourrage : aliment constitué par l'appareil aérien, tiges, feuilles et appareil reproducteur, des plantes fourragères, naturelles ou cultivées. Glucagon : hormone pancréatique favorisant en particulier la transformation du glycogène hépatique en glucose et facilitant la mobilisation des réserves adipeuses. Glucides pariétaux : voir Parois. Glucides solubles (ou glucides cytoplasmiques) : sucres libres (glucose, fructose, saccharose...) et fructosanes solubles dans l’eau. Les fructosanes sont des chaînes courtes de fructose, accrochées à une unité initiale de glucose. Ils s'accumulent en particulier dans les cellules de la base des tiges de certaines graminées comme le ray-grass. Glycolyse anaréobie : chaîne de réactions du métabolisme permettant la dégradation du glucose cellulaire en acide pyruvique avec libération d'énergie sous forme d’ATP. Goitre : symptôme spécifique de la carence en iode dû à une hypertrophie de la glande thyroïde. Héméralopie : diminution de la vision crépusculaire. Hémigellulose : polyosides des parois cellulaires dont les plus importants chez les graminées sont les xylanes. Ils ont des liaisons chimiques avec la lignine. Hydroxyapatite : phosphate tricalcique, constituant principal de la substance minérale osseuse. Hypocalcémie, hypomagnésémie... : taux de calcium, de magnésium, du plasma sanguin inférieur à la normale. Ingestibilité : aptitude pour un aliment ou une ration, à être plus ou moins consommé par un animal donné. Elle se caractérise par la quantité qui peut être ingérée lorsque l'aliment est distribué seul et à volonté. Dans le système des UE, elle est indépendante de la capacité d'ingestion des ruminants. Insuline : hormone pancréatique hypoglycémiante inhibant la fabrication de glucose dans le foie et favorisant la lipogenèse. Lignine : polymère très complexe de haut poids moléculaire et de structure condensée qui incruste les parois épaisses des cellules végétales, empêchant la dégradation du rumen et du gros intestin. Lignine Van Soest (ADL ou résidu 3 de la méthode Van Soest) : résidu obtenu après attaque du résidu (ADF) par de l'acide sulfurique à 72%. Ligne cellulose : voir ADF. Lipoprotéines : amas de triglycérides enveloppé d'une couche protéique assurant le transport des lipides vers les organes utilisateurs (mamelle ou tissu adipeux). Macroéléments (ou éléments minéraux majeurs) : éléments minéraux que l'on trouve en quantités relativement importantes dans l'organisme et dans les aliments. Il s’agit du calcium, du carbonate et du phosphate de calcium, du chlore, du potassium, du magnésium, chlorure de sodium, du souffre, du phosphore. Masse corporelle : voir Poids vif vide. Matières Azotées Digestibles (MAD) : quantité de matières azotées ingérées diminuée de la quantité de matières azotées excrétées dans les féces. La teneur en MAD d'un aliment, ou d'une ration, est obtenue en multipliant sa teneur en matière azotée totale par la digestibilité apparente des matières azotées. Matières Azotées Microbiennes (MAM) : matières azotées contenue dans les corps microbiens, fabriquées lors de la protéosynthèse microbienne dans le rumen. 80% de ces matières azotées microbiennes sont des vraies protéines vraies. Matières Azotées Non Protéiques (ou Non Protéiniques ou N non-protéiques) : fraction des MAT alimentaires qui n'est pas sous forme de protéines : acides aminés libres, amides. Elles sont solubles dans l'éthanol à 80% ou dans l'acide trichloracétique (TCA) à 10%. Matières Azotées Protéiques (ou Protéiniques ou N protéiques) : fraction des MAT insoluble dans l'éthanol à 80% ou dans l'acide trichloracétique (TCA) à 10%. Matières Azotées Protidiques : fraction des MAT dont l'élément de base est l'acide aminé. Cette fraction comprend les acides aminés, les peptides, les polypeptides et les protéines. Matières Azotées Totales (MAT) : ensemble des constituants azotés d'un aliment. En supposant que les matières azotées contiennent en moyenne 16% d'azote, MAT = 6,25 N total. L'azote total est dosé par la méthode de Kjeldahl. Métabolisme : ensemble des transformations que subissent les constituants biologiques au sein d'une cellule ou d'un organe. Ces réactions permettent de satisfaire les besoins des êtres vivants. L'anabolisme désigne les opérations de synthèse, le catabolisme les opérations de dégradation. Méthode factorielle : estimation du besoin d'un animal en un élément nutritif par sommation des différents besoins partiels liés à son entretien et aux diverses productions qu'il réalise. Certains besoins partiels, comme le besoin lié à la croissance, sont difficiles à définir, ce qui limite l'utilisation de la méthode factorielle. Méthode globale : estimation du besoin total d'un animal en un élément nutritif à partir d'essais d'alimentation. Micelle : petite particule formée d'un agrégat de molécules semblables et donnant un système colloïdal. Les micelles formées dans l'intestin grêle pour l'absorption des lipides, sont dites mixtes, car elles sont formées de sels biliaires, d'acides gras et de monoglycérides. Milieu de lactation : phase de la lactation de la jument, encore appelée décroissante, au cours de laquelle la production diminue plus ou moins régulièrement à partir du pic de lactation. Mucus : sécrétion visqueuse formée de macromolécules, recouvrant certains épithéliums, dont celui du tube digestif, d'un film continu et protecteur. Myopathie : maladie caractérisée par une dégénérescence des fibres musculaires, due à une carence en sélénium ou en vitamine E. NDF (Neutral Detergent Fiber ou résidu 1 de la méthode de Van Soest) : résidu obtenu après l'attaque d'un échantillon d'aliment par un détergent en milieu neutre. Il contient la majeure partie des parois. Nécrose du cortex cérébral (NCC) : maladie des ruminants due à une carence en vitamine B1. Néoglucogène : synthèse de glucose à l'intérieur de l'organisme (foie, rein) à partir de composés glucoformateurs (propionate, lactate, acides aminés glucoformateurs, glycérol). Cette source de glucose endogène est très importante chez les ruminants. Niacine (ou acide nicotinique ou vitamine PP) : vitamine hydrosoluble du groupe P catalysant certaines réactions de biosynthèse des acides gras. Niveau de production (NP) : rapport du besoin total d'énergie nette en besoin d'entretien. NP = (EN entretien + EN production) / EN entretien. Nutriment : constituant sanguin (glucose, acide aminé ou autre) provenant de l'absorption dans le tube digestif. Oligo-éléments : éléments minéraux présents en petites quantités dans les tissus vivants et jouant essentiellement un rôle catalytique dans les systèmes enzymatiques. Il s’agit du colbat, du fer, du cuivre, de l’iode, du manganèse, du sélénium, du zinc et du fluor. Ostéofibrose : formation dans le tissu fibreux non minéralisé, conséquence d'une carence en calcium ou en phosphore. Ostéomalacie : faiblesse générale du squelette due à une minéralisation insuffisante, conséquence d'une carence en calcium et/ou en phosphore et/ou en vitamine D. Parathormone : hormone parathyroïdienne intervenant dans le métabolisme phosphocalcique par son action de l'ostéolyse. Elle est hyper calcémiante et hyperphosphatémiante. Paroi végétale : ensemble des membranes squelettiques des cellules des aliments d'origine végétale. Elles sont constituées de glucides pariétaux, de celluloses, d’hémicelluloses, de substances pectiques, plus ou moins incrustées de lignine. Phytase : enzyme nécessaire à l'hydrolyse des phytates végétaux. Des phytates endogènes existent dans les graines, le blé, le seigle, moins dans l'orge, très peu dans le maïs, l'avoine, le sorgho. Les phytases sont abondantes dans le rumen. Pic de lactation (ou pic de production) : niveau maximal de production laitière journalière. Poids métabolique : poids vif élevé à la puissance 0,75. Cette expression traduit le fait que les dépenses énergétiques d'entretien sont à peu près proportionnelles à la surface corporelle et non pas au poids vif. Elle permet de mieux comparer les besoins et la capacité d'ingestion d'animaux d'espèces ou de poids très différents. Poids vif vide (ou masse corporelle) : poids vif diminué du poids du contenu de l'ensemble des compartiments digestifs. Précocité : aptitude que possède un animal, ou plus généralement un type génétique, à réaliser plus ou moins rapidement les différentes phases de son développement, en particulier le dépôt de lipides. On ne doit pas confondre la précocité avec la vitesse de croissance pondérale qui est l'aptitude à prendre du poids rapidement. Pré-ruminant : état anatomophysiologique (appareil digestif) qui se maintient tant que le nouveau-né d'une espèce de ruminant n'ingère que des aliments d'allaitement. Probiotique : préparation microbienne utilisée comme additif alimentaire en vue d'améliorer la digestion et l'hygiène intestinale. Production : réalisation par un animal de nouveaux tissus (squelette, musculaire, adipeux), de produits (lait, foetus) ou de travail. Protéines Digestibles Intestinales (PDI pu Protéines vraies réellement Digestibles dans l'Intestin grêle) : acides aminés réellement absorbés dans l'intestin grêle. Les PDI sont de 2 sortes : Les PDIA : PDI provenant des protéines alimentaires non dégradées dans le rumen-réseau. Les PDIM : PDI d'origine microbienne ou protéines vraies des micros-organismes (80% des MAM); on distingue les PDIME ou PDIM permises par l'énergie fermentescible présente dans le rumen, le PDIMN ou PDIM permises par l'azote (N) dégradé dans le rumen. Les valeurs PDI d'un aliment sont alors : PDIN = PDIA + PDIMN et PDIE = PDIA + PDIME. Provitamine : substance d'origine végétale ayant une activité vitaminique. Pyridoxine : vitamine B6, impliquée dans le métabolisme des acides aminés. Rachitisme : ensemble de troubles osseux, principalement des déformations articulaires, consécutifs chez le jeune cheval à un carence en vitamines D et/ou en calcium et ou en phosphore. Ration de base : ration constituée de fourrage offert en général ad libitum. Elle peut aussi comporter des racines et des tubercules ainsi que d'autres aliment tels que des sous-produits de graines et de fruits ayant une faible concentration énergétique. Elle est distribuée à l'ensemble des animaux d'un lot homogène selon certaines caractéristiques (poids vif, note d'état corporel, niveau de production...). Ration complète : mélange de la ration de base (fourrage) et des aliments concentrés en un plat unique, dont les apports énergétiques, azotés, minéraux et vitaminiques sont équilibrés. Rendement K : rendement de l'EM en EN. On distingue un rendement par fonction physiologique, particulièrement KM pour l'entretien, KL pour la lactation et KF pour l'engraissement. Rendement d'utilisation métabolique (RUM) : voir CUM. Réserves corporelles : elles désignent essentiellement les lipides contenus dans l'organisme du cheval qu'il peut mobiliser lorsque les apports alimentaires sont insuffisants ou, au contraire, accumuler lorsque ceux-ci sont supérieurs aux besoins. Rétinol : vitamine A jouant un rôle essentiel dans les mécanismes de la vision. Riboflavine : vitamine B2, impliqué dans les transferts d'hydrogène et dans l'utilisation de l'oxygène par les tissus. Substitution (taux de) : lorsqu'on ajoute à une ration de fourrage consommé à volonté une quantité de matière sèche d'aliment concentré, on constate une diminution de la quantité de fourrage consommé. S représente le taux de substitution de l'aliment concentré au fourrage. S = quantité de fourrage consommé en moins / quantité de concentré consommé en plus On distingue le taux de substitution global Sg du taux de substitution marginal Sm. Tannage : traitement technologique des tourteaux permettant de réduire la dégradabilité de leurs protéines. Tétanie d'herbage : accident métabolique affectant surtout les juments à haute production et en début de lactation mises à l'herbe brutalement. Il est caractérisé par une hypomagnésémie. Thiamine : vitamine B1, impliquée dans le métabolisme des glucides. Thyroxine : hormone thyroïdienne contenant de l'iode, intervenant dans le métabolisme des glucides, des lipides et des protides. Tocophérol : vitamine E jouant le rôle d'antioxydant biologique et participant aux mécanismes de l'immunité. Toxémie de gestation : syndrome pouvant etre rencontré en fin de gestation. La toxémie correspond à une déviation des métabolismes glucidiques et lipidiques résultant de déficit en énergie et en glucose. Ils provoquent une mobilisation intense des lipides corporels et une accumulation de corps cétoniques. Unité d'encombrement : valeur d'encombrement de 1 kg de MS d'un aliment de référence, la jeune herbe de pâturage. On utilise l'UEM chez les ovins, l'UEL chez la vache laitière et les chèvres et l'UEB chez les autres bovins. Le système des UE permet d'exprimer dans la même unité la valeur d'encombrement des fourrages et la capacité d'ingestion des ruminants. Unité Fourragère Cheval (UFC) : quantité d'énergie nette apportée par un kg d'orge de référence distribuée à un cheval à l'entretien. 1 UFC = 2 200 kcal d’EN d'entretien. Unité Fourragère Lait (UFL) : quantité d'énergie nette de lactation contenue dans un kg d'orge de référence. 1 UFL =1 700 kcal d’EN de lactation. Unité Fourragère Viande (UFV) : quantité d'énergie nette contenue dans un kg d'orge de référence utilisée par l'animal à l'engrais à raison de 2/3 pour l'entretien et 1/3 pour l'engraissement (NP = 1,5). 1 UFV = 1 820 kcal deEN pour l'entretien et la production de viande. Vitamine : substance organique plus ou moins stable présente en très faible quantité dans certains aliments. Les vitamines ont un rôle de catalyseur de nombreuses réactions métaboliques. Indispensables au bon fonctionnement de l'organisme, elles sont actives à faible dose, chacune d'elles ayant une action spécifique.
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