ÉQUITATION DE TRADITION

LE CHEVAL DE TAUREAU Dans toutes les civilisations ayant développé l’élevage de bovidés en semi-liberté, le cheval est l’auxiliaire indispensable et privilégié. Cette situation a favorisé le développement d’une équitation de travail plus ou moins spécialisée, comme les jeux camarguais, la monte western ou la doma vaquera (équitation des éleveurs et gardiens de troupeaux espagnols). Le rejoneador espagnol a imaginé une technique particulière qui consiste à guider le taureau vers le lieu de marquage et le faire tomber aux pieds des ferreurs. Pour cela, il le pousse à l’épaule à l’aide d’une pique pour le déséquilibrer. Il faut de l’adresse et une monture très bien dressée, qui ne craint pas les taureaux et suffisamment éduquée pour les éviter en cas d’agressivité. Il s’agit du meme type de dressage que subissent les chevaux qui toréent dans l’arène. Les chevaux de taureau en arène doivent être de tempérament calme, avoir beaucoup d’impulsion, de souplesse et de rapidité et une grande confiance en son cavalier. Mais parfois, et malgré la protection d’un caparaçon matelassé, ils sont en fait fréquemment blessés, le plus souvent grièvement. Le fait que certains chevaux soient insensibilisés au départ ne diminue en rien le côté scandaleux de ce spectacle en arène.