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MON CHEVAL ET MOI
3 juin 2011

LE CHEVAL ET LE SPORT

LE HUNTER PRINCIPE Très prisées aux Etats-Unis, les concours de hunter font depuis quelques années une apparition très remarquée en France. Il s’agit de compétitions de style et d’élégance qui comportent trois épreuves. LA PRÉSENTATION La première note du jury concerne la présentation générale. Une grande importance est accordée à la mise en valeur du cheval ainsi qu’à la tenue du cavalier. C’est pourquoi les cavaliers qui se présentent avec un très grand raffinement bénéficient de nombreux points de bonification. La traditionnelle tenue de concours est jugée un peu trop classique et peu originale. Le cheval se présente avec le poil luisant, le harnachement rutilant, la queue tressée et la crinière nattée. Certains concurrents vont même jusqu’à harmoniser la couleur de la selle à la robe du cheval. Le moindre détail est pris en compte et influence les juges. Pour les cavaliers sont obligatoires une veste de concours d'équitation ou un blouson fédéral homologué, les cheveux coiffés (s’ils sont longs, ils seront attachés dans une résille), les bottes d’équitation ou l’ensemble jodhpurs et bottines ou l’ensemble mini-chaps et bottines, les gants de couleur, les culottes unies (le blanc est à éviter), les cravates de ville pour les hommes et le tour de cou pour les femmes. Sont interdits les éperons à molettes dentées, les vestes rouges et les genouillères. Pour le harnachement du cheval sont obligatoires les pendants d’étrivières ne dépassant pas le quartier de la selle, les lanières de guêtres attachées, un tapis en forme de selle ou pas de tapis pour toutes les épreuves, des rênes sans arrêtoirs en épreuves amateur. Sont interdits les rondelles, la martingale à anneaux, la muserolle allemande, les capuchons, les oeillères, les bonnets, le matériel sur les montants du filet visant à réduire le champ visuel de la monture, les étrivières attachées à la sangle. Pour les embouchures, seuls sont autorisés les mors simples (type aiguille, olive, verdun ou autre), le pelham et le baucher dans toutes les épreuves. La bride est admise dans les épreuves amateur. Concernant le toilettage, il est impératif que la crinière et le toupet soient nattés sans pompons ni élastiques de couleur vive sauf si la crinière est tondue, que les poils superflus soient enlevés aux oreilles et à l’auge. La queue doit être égalisée, épilée ou tressée, les fanons doivent être rasés et les châtaignes rognées. Le poil doit être brillant, signe de bonne condition physique, sans damier. Le cheval ou le poney doit être tondu (si nécessaire) l'hiver et son nez doit être propre et luisant. Tout écart de présentation par rapport au harnachement ou au toilettage sera pénalisé dans les deux types d'épreuves. LE TRAVAIL AU PLAT Les juges notent ensuite le cheval et le cavalier au travail sur le plat. L’aisance du cheval dans ses déplacements, son ardeur et son application sont prises en considération, de même que sont jugés pour le cavalier l’équilibre, l’ajustement des rênes, des étriers et la position à cheval. Pendant cette démonstration, on doit avoir l’impression que le cavalier fait véritablement corps avec le cheval. Les talons du cavalier doivent être bien abaissés, ses jambes doivent descendre naturellement. Son poids doit être bien réparti, le corps demeurant fixe pour ne pas modifier l’axe central du centre de gravité. L’écartement des mains, la disposition des doigts, l’emplacement correct des membres sont soigneusement observés. Le cheval doit paraître calme et entièrement soumis, ne pas tirer sur ses rênes, tout en conservant cependant une impulsion suffisante pour se porter franchement en avant. Ses déplacements doivent être coulés, ses allures aisées et suffisamment relevées par foulées espacées. Il ne s’agit pas là d’une reprise de dressage. Cependant tous les principes élémentaires de l’équitation doivent être scrupuleusement respectés en vue d’obtenir une harmonie certaine et aussi une efficacité optimale dans l’usage des aides naturelles (assiette, jambes, rênes et poids du corps). PARCOURS D’OBSTACLE La dernière épreuve est constituée d’un petit parcours d’obstacles. Les obstacles ne sont jamais de grande taille. La taille se rapproche de ceux que l’on pourrait rencontrer en forêt. Avant son entrée sur le parcours, le cavalier doit mettre son cheval au galop sur le tracé d’un cercle. Un fois engagé sur le terrain, il doit maintenir son cheval à la même allure sans en perdre le rythme ni la cadence. Léger et souple, le cheval doit franchir les obstacles en prenant juste ce qu’il faut d’élan. La trajectoire de saut doit adopter le plus possible la forme d’un demi-cercle. La réception au sol doit se dérouler sans heurts ni gestes désordonnés. La position du cavalier et ses mouvements d’accompagnement à l’obstacle sont également importants. Son buste ne doit pas être trop penché ni vers l’avant ni vers l’arrière. Le hunter applique avec rigueur la technique équestre de base. LE HUNTER STYLE Les épreuves hunter style permettent de juger le poney ou le cheval sur le modèle, la locomotion et le comportement, la technique et le style à l’obstacle par une note sur 20 points. Seuls les cavaliers amateurs (galop 7) peuvent participer à cette catégorie d'épreuves. La hauteur de ces épreuves varie de 0,90 à 1,20 mètres. En hunter style, aucun contrat de foulées n’est imposé. Les obstacles doivent être appelés, montants, garnis, massifs et composés obligatoirement de trois plans. Le parcours doit comporter des lignes de deux obstacles. Exceptionnellement une ligne peut comporter trois obstacles sur un terrain de très grande dimension. Le premier et le dernier obstacle de la ligne seront loin du tournant pour permettre une ligne droite avant le premier obstacle et après le dernier obstacle. On peut mettre deux obstacles en courbe légère à condition qu’ils soient espacés de six foulées au minimum.
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