LE CHEVAL ET LE SPORT

LE HORSE BALL HISTOIRE ET PRINCIPE S’il s’inspire du pato lorrain, mais également du rugby, et du basket, le horse-ball est un sport équestre relativement récent. Il naquit en France dans le Sud Ouest en 1976 au cours d’une animation de club hippique. Six cavaliers, dont deux remplaçants, s’y affrontent en vue de conquérir une balle munie de six grandes anses en cuir facilitant son ramassage ainsi que le jeu des passes. L’objectif de chaque équipe est de marquer un maximum de buts dans le camp adverse. TYPE DU CHEVAL DE HORSE BALL La monture idéale pour le horse-ball est de petite taille car il faut souvent se pencher pour ramasser la balle au sol. Ce petit cheval doit avoir un caractère rempli de fougue, d’impétuosité et être particulièrement maniable. Les chevaux camarguais, hispaniques et arabes sont fort appréciées pour ce sport. Leur dressage est méthodique. Il se rapproche de celui pratiqué aux chevaux de type quater horse américain ou camarguai destinés à l’encadrement du bétail. Il arrive que dans le feu de l’action les joueurs lâchent leurs rênes. On peut alors constater avec amusement que le cheval se laisse prendre au jeu en anticipant de lui-même les cations de repli ou d’attaque. ÉQUIPEMENT Ce sport de contacts parfois un peu brusques oblige les chevaux et les cavaliers à se munir de nombreuses protections. On utilise des casques à mentonnières, tee-shirts rembourés pour les joueurs, guêtres, genouillères et cloches en caoutchouc pour les chevaux. RÉGLES Les règles du horse-ball sont à l’origine un peu floues, elles sont maintenant très codifiées pour éviter les brutalités et les fautes dangereuses ou préjudiciables au cheval comme au cavalier. Aucun joueur ne doit toucher son adversaire en le retenant par les habits. Il ne doit pas gêner non plus sa progression en se plaçant volontairement en travers de sa trajectoire. Si une faute est constatée l’arbitre également monté à cheval siffle une pénalité qui est généralement sanctionnée par des tirs au but. Les touches sont réalisés comme au rugby. Le cavalier arrivant le premier possède la priorité au ramassage du ballon. Lorsque deux cavaliers se disputent la balle sans pouvoir se départager l’arbitre ordonne une remise en jeu. Les actions sont très rapides. Les joueurs d’une même équipe doivent se passer la balle trois fois avant de marquer un but. Chaque cavalier ne peut pas conserver la balle plus de trente secondes. Arrêts brusques, accélérations soudaines, démarrages foudroyants et changements de direction doivent surprendre et même tromper les joueurs adverses. Les buts ressemblent à ceux du basket-ball si s’en est que les paniers d’un mètre de diamètre sont positionnés à la verticale à une hauteur de 3,50 mètres. Deux mi-temps de dix minutes entrecoupées d’une pause départagent les deux équipes. ÉVOLUTION ACTUELLE Devenu très populaire en France, le horse-ball fait actuellement de nombreux adeptes. Chaque année un championnat de France par catégories ou divisions oppose les meilleurs équipes. Cette animation apparaît de plus en plus comme un intermède à certaines compétitions hippiques.