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MON CHEVAL ET MOI
2 juin 2011

LE CHEVAL ET LE SPORT

LA COURSE D’ENDURANCE ENTRAINEMENT Principe Participer à un raid d’endurance est relativement facile pour un randonneur ayant l’habitude de demeurer longtemps en selle. Mais entraîner judicieusement le cheval en vue de l’épreuve est beaucoup plus complexe. Il faut savoir le muscler utilement en insistant sur l’arrière main qui est aussi bien le moteur que le frein du cheval. Le degré de développement de l’arrière main se mesure à la manière dont le cheval engage ses postérieurs. Cela demande du temps, car seules les heures passées sous la selle, même à un train modeste, rendent la musculature du cheval endurante et insensible à la fatigue. Il sera nécessaire de faire de longues sorties, pouvant aller de trois ou quatre heures jusqu’à douze ou quinze. L’entraînement pour une première année de course va durer huit, dix ou douze semaines. Le cheval devra être habitué à l’entraînement à passer sous la selle un temps supérieur à la durée probable de l’épreuve fixée comme but. Développement et musculation de l’arrière-main Pour développer et muscler l’arrière-main, le cavalier dispose de deux moyens, le travail du reculé et le travail sur les déclivités. L’intérêt capital du reculé réside dans le fait de donner au cheval l’habitude de reporter du poids sur les hanches et de développer tous les muscles concernés, par l’avancée des postérieurs sous la masse. Les muscles concernés sont ceux de l’arrière-main, des dorsaux et des abdominaux. Le reculer n’est efficace que bien exécuté en ligne droite, en respectant l’ordre des pauses des membres, sans que le cheval ne s’accule, mâchoire crispée, encolure raide et muscles contractés. Un autre moyen d’obliger le cheval à engager ses postérieurs et ainsi à se muscler, en portant un maximum de poids sur les hanches, consiste à gravir et à descendre des pentes, le cavalier demeurant bien vertical en selle. Mais là aussi la progression du cheval doit être contrôlée. Il ne doit ni monter par bonds, ni descendre en se laissant glisser mais avancer d’un pas normal.
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