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MON CHEVAL ET MOI
9 novembre 2006

LE TOUCHER

LE TOUCHER L’odorat, la vue et l’ouie sont des sens qui viennent naturellement à l’esprit. Pourtant, le toucher, sûrement moins évident à interpréter pour l’Homme chez le cheval, occupe une place importante. UNE HYPERSENSIBILITÉ A FLEUR DE PEAU Le cheval dispose d’une hypersensibilité répartie sur tout le corps. La peau est en effet parcourue de terminaisons nerveuses et de nerfs sous-jacents qui rendent la peau comme le siège de ce sens tactile. Ces nerfs selon la zone du corps sont plus ou moins nombreux et développés. Ainsi, le bas des jambes est relativement peu sensible alors que le haut du corps, le pourtour des yeux ou de la bouche le sont beaucoup plus. Il suffit pour s’en rendre compte d’observer en été le comportement d’un cheval face aux insectes. Vous vous apercevrez qu’à chaque posé d’une mouche, le haut du corps est pris d’une légère ondulation. LA SENSIBILITE DES PIEDS Le cheval a un pied très sûr. La grande sensibilité de ce membre lui permet de juger le sol sur lequel il marche et donc de poser le pied avec précision et sûreté. Le pied du cheval, comme la peau, recueil des informations tactiles importantes. La chair, située sous la sole et la fourchette, est riche en vaisseaux sanguins et en terminaisons nerveuses : elle perçoit la moindre aspérité, la moindre déformation et surtout la nature du sol (solide, sablonneux, caillouteux, humide…). Cette sensibilité permet au cheval d’adapter son équilibre, le déplacement de ses membres et son allure. Hélas, la sensibilité du pied peut etre fragilisée ou perdue lors de certaines boiteries. Pour faire disparaître ces boiteries, on procède parfois à une opération chirurgicale nommée névrotomie. Cette opération modifie en profondeur la structure du pied à tel point que le cheval n’est plus très sûr lorsqu’il se déplace sur un terrain accidenté ou varié. LE TOUCHER COMME SOURCE DE PLAISIR Qui dit sensibilité de la peau dit aussi conscience des caresses. Et les chevaux aiment les caresses ! On pourra remarquer souvent au pré de longues séances de « gratouilles » entre deux chevaux à la base de l’encolure ou sur la croupe. Ils aiment aussi les caresses de l’Homme. Les tapotements amicaux destinés à les récompenser sont pour eux une flatterie tout autant qu’une longue séance de pansage. Il n’est pas rare d’ailleurs que le cheval vienne vers vous pour vous le rendre. Il se mettra alors à mordiller comme il le ferait à un congénère en train de lui gratter le garrot. Certaines personnes pensent alors que le cheval souhaite mordre et se mettent à reculer alors qu’en définitive il n’en est rien.Le cheval tout simplement vous rend le plaisir que vous lui donnez. Il faut le laisser faire. LES VIBRISSES Les vibrisses sont de longs poils tactiles qui ornent le bout du nez du cheval. C’est grâce aux vibrisses qu’il découvre les objets autour de lui. Ils permettent en effet au cheval de trouver mais aussi d’identifier, exactement comme les poils d’un chat autour de son museau. Si on venait à les couper, on se rendrait compte, par exemple, que le cheval heurterait à chaque fois sa bouche sur le bord de sa mangeoire car il ne peut plus tâtonner pour la trouver. Pour expliquer le rôle des vibrisses, il faut revenir sur le champ visuel du cheval. Si son champ visuel est très élargi, le cheval ne voit rien dans le prolongement immédiat de son naseau. Les vibrisses ont pour rôle de combler cette insuffisance du champ visuel. Leur rôle est donc important et il ne faut pas chercher à les couper sous prétexte de toilette ou d’esthétique.
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