LES DIFFÉRENTS TYPES D’ALIMENTS = LES ALIMENTS SIMPLES

TYPES DE CEREALES L’avoine L’avoine se présente sous la forme de grains blancs, gris ou noirs. L'avoine est une céréale très nutritive et appréciée des chevaux car elle fournit une bonne quantité d’hydrates de carbone, d’amidon, de fibres, de lipides (oméga 6) et de protéines. Elle est la céréale la plus fortement dosée en cellulose et en protéines. Elle est plus riche en matières grasses que les autres céréales à paille. Cette richesse en cellulose expose moins le cheval à la suralimentation et à l’indigestion céréalière. Ses qualités ont un effet stimulant sur la condition physique et le métabolisme. Cependant, elle est un peu moins digeste et moins énergétique que les autres céréales. Malgré un fort taux en protéines, la qualité des protéines n'est pas optimale. Elle ne contient pas beaucoup de calcium et de phosphore et en plus le rapport phosphocalcique n’est pas respecté car le phosphore est mieux représenté. Il faut donc bien doser la ration d'avoine car une trop grande quantité pourrait provoquer une fatigue des reins, du foie ou une décalcification. Il devient toxique à partir d’un certain seuil qui est délicat à définir. Des compléments minéraux sont donc indispensables, surtout pour les jeunes chevaux. Le grain d’avoine lourd est préférable à un grain d’avoine léger car il est plus nutritif. La préférence de l’avoine noire sur l’avoine blanche n’est pas justifiée sur le plan nutritionnel. L'avoine noire est même un peu moins riche que l'avoine blanche et souvent un peu plus chère. La densité de l'avoine noire est légèrement supérieure à celle de l'avoine blanche (un seau d'avoine noire contiendra plus de kilos qu'un même seau d'avoine blanche). De nos jours, l’avoine est surtout utilisé dans l’alimentation des chevaux de course ou de ceux à qui on demande un travail intense (chevaux de trait par exemple), grâce à ses propriétés toniques et excitantes. C’est le grain qui par excellence est destiné à soutenir des efforts brefs et très intenses. Inversement, cette faculté excitante devient excessive chez les chevaux chauds. L’avoine ne convient pas aux chevaux travaillant peu ou irrégulièrement. Elle doit etre servie en petite quantité car trop énergétique elle peut exciter le cheval. Ce caractère échauffant peut déclencher une irritation de la muqueuse intestinale. L’avoine noire serait plus chauffante que l’avoine blanche. Une grande quantité d’avoine n’est donc pas recommandée. L’avoine doit etre de très bonne qualité pour que le cheval puisse en retirer tous les bénéfices et doit etre sèche. Il faut donc éviter de donner la récolte de l’année en cours car le grain reste encore trop humide. L’avoine est facile à mastiquer et à digérer car son grain est tendre. Elle peut donc etre servie dans sa forme entière ou, afin de le rendre encore plus digeste, aplatie ou concassée. Ces différentes préparations ne changent en rien la digestibilité, mais elles facilitent la mastication du vieux cheval ou du cheval glouton. L'aplatissage prédispose au rancissement des lipides et réduit considérablement la qualité durant la conservation. Le stockage d'avoine aplatie ne devra donc pas dépasser 2 jours l'été et 3 jours l'hiver. Si la graine est complètement écrasée, elle perd la plupart de ses nutriments. La cuisson fait perdre l’effet stimulant de l’avoine. La ration totale ne peut contenir que 30% maximum d'avoine.