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MON CHEVAL ET MOI
18 octobre 2011

LE CHEVAL DANS L’HISTOIRE

LE CHEVAL DE BATAILLE VICTOIRES ET DEFAITES DE LA CAVALERIE Moyen-Âge : La bataille de Courtrai ou la bataille des éperons d’or La bataille de Courtrai, surnommée la bataille des éperons d’or, illustre de façon dramatique les relations conflictuelles qu'entretiennent le royaume de France et le comté de Flandre depuis plus de cinquante ans. Elle y voit la défaite de l’élite de la chevalerie française, défaite qui annonce par ailleurs la fin de la lourde cavalerie féodale, comme ce est confirmé plus tard en 1415 lors de la bataille d’Azincourt. À la fin du 13 ième siècle, les indépendantistes flamands se soulèvent contre le gouverneur français et ses troupes. Au cours du printemps de l’année 1302, près de Courtrai, oû une garnison française s’est retranchée, l’imposante armée flamande, augmentée de mercenaires aguerris, se voit confrontée à l’ost royal. Les forces flamandes consistent en des gens de métiers organisés en unités d'infanterie très mobiles, et dont les piques peuvent former une palissade quasiment infranchissable. Les Flamands sont ici en pays connu. En outre, ils ont aménagé le terrain en creusant de nombreux fossés autour de leurs positions. De son côté, l'ost royal rassemble l'élite de la chevalerie française. Lourdement lestés par de pesantes armures, armés de lances et d'épées, les chevaliers de Philippe le Bel arrivés ont l'habitude du combat par assaut frontal. Au petit matin du 11 juillet 1302, Robert d'Artois donne le signal de l'attaque. Impatiente de s'assurer une victoire qu'elle croit aisée, la cavalerie française s'ébranle avant même que les arbalétriers français n'aient pu écorner les défenses ennemies. Aussitôt, les chevaliers et leurs montures s'embourbent dans les fossés marécageux et s'empalent sur les piques ennemies. Trop lourds pour s'extirper de ce bourbier, ce sont des milliers de chevaliers français qui sont jetés à terre. Les Flamands ne font pas de prisonniers. Robert d'Artois et plusieurs centaines de ses pairs sont ainsi mis à mort. Devant ce désastre, l'arrière-garde préfère se replier vers Lille. Moyen-Âge : La bataille d’Azincourt La bataille d’Azincourt se déroule près de Calais le 25 en Octobre 1415 pendant la guerre de Cent Ans. Les troupes françaises, composées de 30 000 hommes, tentent d’arrêter les armées du roi anglais Henri V forte de 6 000 hommes. La bataille se soldera par une défaite importante pour les français, à savoir la perte de l’essentielle de la chevalerie du royaume. La cavalerie lourde, rendue moins efficace par un terrain boueux et les retranchements anglais, est décimée par les archers anglais et gallois équipés de grands arcs à très longue portée. Cette bataille, où la cavalerie lourde est mise en déroute par des infanteries en nombre inférieures, sera souvent considérée comme le symbole de la fin de l'ère de la chevalerie et le début de la suprématie des armes à distance sur la mêlée, suprématie qui ne fera que se renforcer par la suite grâce à l'invention des armes à feu. Elle sera une cause majeure de l'investissement dans l'artillerie qui deviendra une spécialité française. Révolution industrielle : La bataille de Reichshoffen L’un des plus grand désastres de cavalerie se déroula en 1870 à la bataille de Reichshoffen. Mac Mahon y voua au massacre plusieurs unités de cavalerie en les faisant charger inutilement à travers les vignes. Le début du 20 ième siècle : La bataille de Uskub La Première Guerre mondiale vit l’une des dernières victoires liée à l’usage de la cavalerie. Elle eu lieu le 29 Septembre 1918 à Uskub en Macédoine par la cavalerie légère d’Afrique du Nord oû elle fit capituler l’ennemi. Après la rupture du front germano-bulgare par l’infanterie à Dobro Polje, le général en chef français en place dans cette région lança la brigade de cavalerie d’Afrique sur les arrières ennemis le 21 Septembre au soir. Cette brigade composée de 2 000 chevaux barbes traversa en trois jours (26, 27 et 28 septembre) les montagnes de Macédoine culminant à 2000 mètres en passant par des sentiers de chèvres. L’objectif était le nœud ferroviaire d’Uskub situé derrière le front. Cette manœuvre de contournement permit à cette cavalerie légère de prendre Uskub le 29 septembre et de couper la retraite de l’armée allemande qui fut obligée de capituler.
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