15 octobre 2011
CHEVAL DANS L’HISTOIRE
LE MOYEN AGE : LE CHEVAL ET LES CROISADES
LE CHOC DE DEUX CULTURES EQUESTRES
Les croisades ont mis en présence des guerriers chrétiens et musulmans qui n’avaient pas la même conception de l’équitation au combat.
Les cavaliers croisés
Dès les premiers contacts avec les troupes musulmanes, les croisés constatèrent que leur façon de conduire la guerre n’était pas adaptée aux régions dans lesquelles ils venaient d’arriver. Le port de l’armure ou de la simple cotte de maille était pénible sous le soleil et le climat aride.
Sous le poids des armures et de l’armement, les chevaux transpiraient abondamment sans pouvoir s’abreuver autant que nécessaire. De plus, ils devaient progresser souvent sur des terrains sablonneux et mous. Les chevaux se fatiguaient et les croisés étaient en définitive des cavaliers assez peu mobiles.
Les cavaliers musulmans
Ignorant presque tout de l’armure, les cavaliers musulmans portaient des vêtements flottants qui les protégeaient de la chaleur. Leur armement se composait le plus souvent d’un sabre courbe et d’un bouclier de cuir tendu, avec parfois un arc.
Mais surtout ils montaient des chevaux très vifs et adaptés au terrain et au climat. La légèreté de l’armement léger et la rapidité des chevaux leur permettaient d’effectuer des manœuvres rapides et de couvrir des distances importantes en des temps courts. De plus ces cavaliers ne montaient pas la jambe tendue, contrairement aux cavaliers venus d’Europe. Ils chaussaient courts, ce qui leur permettait, une fois dressé sur les étriers, d’asséner de puissants coups d’épée.
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