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MON CHEVAL ET MOI
15 octobre 2011

LE CHEVAL DANS L’HISTOIRE

MOYEN AGE : LA CHEVALERIE LES ORIGINES DE LA CHEVALERIE La position de la chevalerie dans la société La chevalerie est une institution guerrière teintée de religion. Elle est apparue sous le règne d’Henri I er vers l’an 1 000 et disparut vers 1 500. Durant tout le Moyen Age, la chevalerie a occupé une place importante dans la société, qu’elle a influencée sur le plan moral, artistique et culturel. Les chevaliers faisaient figure de héros. Les exploits de la chevalerie furent portés par les troubadours et les trouvères qui au travers des chansons de geste idéalisaient les faits d’armes. N’importe quel cavalier pouvait à l’origine devenir chevalier dès lors qu’il s’avérait bon guerrier. Mais l’apparition des codes de chevalerie fit que la chevalerie fut accaparée par la noblesse pour en faire une caste fermée et réservée à ses seuls membres. La chevalerie fut alors une institution réservée à une élite de la société. La noblesse, et donc la chevalerie, était exemptée d’impôt et devait en contrepartie s’engager à défendre le royaume. Les nobles, qui provenaient d’une famille aux moyens limités, ne pouvaient s’offrir que des haridelles et des lances modestes (la lance est une troupe de gens accompagnant le chevalier sur le lieu des rassemblements). L’éducation du chevalier Le jeune noble, destiné au métier des armes, n’apprenait guère à lire et à écrire. Toute son éducation était basée sur le maniement des armes (épée, masse d’armes et lance) et sur l’apprentissage d’une équitation assez simple. Lorsqu’il avait fait ses preuves au cours de son instruction, et après une veillée d’armes (une nuit de prière), le futur chevalier était adoubé par un chevalier en titre, qui lui posait symboliquement son épée sur l’épaule. Au cours de cette cérémonie, toujours bénie par un prêtre, le nouveau chevalier s’engageait à respecter certains codes moraux, comme la loyauté, la protection des faibles, la défense de l’église. La lance Pendant plusieurs siècles, la chevalerie a constitué l’élément majeur de l’ost (armée royale). À l’appel du roi, les lances arrivaient sur le lieu fixé pour le rassemblement. Une lance réunissait un chevalier et ses gens. C’était d’abord un écuyer menant de la main droite le destrier (cheval de bataille) qu’il fallait garder frais pour le combat et qui de ce fait n’était pas monté pendant le déplacement vers le rassemblement. Les sommiers étaient des animaux de bât qui portaient l’armure, les biens et les provisions. Parmi les serviteurs marchant à pied figuraient des coutiliers, chargés d’occire les adversaires tombés à terre en les poignardant. Pour voyager, le chevalier montait un ronssin, cheval peu coûteux, laissant le cheval de parade au château.
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