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MON CHEVAL ET MOI
5 juin 2011

L’ATTELAGE

LE CHEVAL ET LE MENEUR CHOIX DU CHEVAL Caractère et comportement Le cheval d’attelage doit tout d’abord posséder la puissance de traction suffisante pour tirer la voiture choisie. Un cheval paisible mais énergique et équilibré sera parfait pour de simples balades, s’il est capable de soutenir une cadence régulière et de s’adapter en toute circonstance. On observera longuement le futur cheval d’attelage en box, à l’arrêt, en extérieur, face à des dangers potentiels. Un écart sur un chemin solitaire, au moment du brusque envol d’un oiseau, peut avoir des conséquences dramatiques sur la route. On jugera son impassibilité en présence de véhicules à moteur, de bruits d’avertisseurs, d’aboiements de chiens ou d’autres aléas de la circulation de la route. Un cheval sur l’œil, qui rechigne à la tâche, qui se défend ou qui prend le mors, ne serait-ce qu’une fois, est un cheval qu’il ne faut jamais atteler. En revanche, un cheval courageux et peu émotif s’habitue vite à tirer une voiture. Hongre, jument et entier Le hongre est sans aucun doute plus sage et plus facile à atteler que la jument, qui, bien que généreuse et attentive, peut avoir des réactions imprévisibles lorsqu’elle est en chaleur. L’entier est rarement assez calme pour tirer une voiture. Cheval de trait D’un excellent caractère, placides et énergiques, les chevaux de trait peuvent tirer de lourdes charges sans se fatiguer. On peut citer le cob normand, le postier breton, le boulonais, le percheron, le comtois, l’ardennais, le poitevin. Poney De petite taille, rustiques et rassurants, les poneys conviennent à tous les types d’attelage, et peuvent permettre aux enfants de débuter sans crainte. Le fjord, le pottock, le haflinger, le shetland font d’excellents poneys d’attelage. De petits chevaux comme les mérens et le camargue sont également bien adaptés. Choix pour la compétition Le niveau des concours d’attelage s’étant considérablement élevé avec les années, les chevaux sont devenus de véritables athlètes, au moral d’acier et à la morphologie de sportifs. Leurs performances sont aussi remarquables en dressage qu’en cross en maniabilité. Certains chevaux de sang, comme le selle français, le cheval arabe ou la hanovrien, sont sélectionnés pour leur rapidité. Les chevaux de trait ont leur place en compétition, à condition de subir un entraînement poussé. Leur aptitude au travail et leur franchise en font d’excellents chevaux d’attelage sportif. PREPARATION DE BASE POUR UN CHEVAL D’ATTELAGE Autrefois, la polyvalence d’un cheval, dressé pour être monté aussi bien qu’attelé, était une nécessité économique. L’entraînement d’un cheval avant la mise à l’attelage est le même que pour le cheval de selle. Il est préférable de le monter d’abord, d’apprendre à connaître ses réactions, et de l’atteler ensuite. Un cheval destiné aux concours d’attelage travaille en selle régulièrement et connaît le dressage de haute école. Ce travail l’assouplit, le muscle et lui apprend la soumission. Le débourrage et la mise à l’attelage durent environ un à deux mois, parfois moins si toutes les conditions d’apprentissage sont réunies, à savoir lorsque les lieux lui sont familiers, s’il ne voit pas une voiture pour la première fois, et surtout s’il a déjà tissé des liens de confiance quotidiens avec l’homme qui le met à l’attelage. La préparation psychologique compte au moins autant que la préparation physique. L’apprentissage commence d’abord à la longe sur le cercle et à toutes les allures. Le cheval doit parfaitement répondre aux ordres donnés par la voix (arrêts, départs, pas, trot, galop). La voix doit ordonner et aussi encourager. Puis il va s’habituer progressivement au port du harnais, à la bricole, à l’avaloire, à la sellette et pour finir à la bride et aux mors. Quand il est familiarisé avec les longues rênes, il est bon de commencer à simuler la traction en lui plaçant de simples brancards sans la voiture ou de résister soi-même aux traits. Le cheval est alors prêt à être attelé. LE MENEUR Les techniques du meneur et l’abord du cheval sont très différents de ceux du cheval monté. Aussi, il n’est pas obligatoire de savoir monter pour mener un attelage. Un cavalier peut d’ailleurs avoir des difficultés à corriger certains défauts, tels que celui d’intervenir sur les guides comme il le fait sur les rênes. Sur l’attelage, trois éléments relient le meneur à son cheval, à savoir la voix qui doit rester douce, la main en contact moelleux permanent et le fouet rassurant qui calme et récompense le cheval, et exceptionnellement le rappelle à l’ordre en cas de désobéissance ou de refus. Un meneur doit faire preuve de bon sens, savoir réfléchir et toujours anticiper ce qui peut arriver, car, en cas de danger, il lui faut rapidement s’opposer aux mouvements désordonnés du cheval. Un bon meneur observe attentivement l’attitude du cheval cheval et sait reconnaître ce qui l’inquiète. Il reste calme et n’oublie jamais que le cheval est craintif de nature et plus fort que lui en toute occasion.
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