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MON CHEVAL ET MOI
2 juin 2011

LE CHEVAL ET LE SPORT

LA COURSE D’ENDURANCE GESTION DE LA COURSE Le cavalier doit avoir pour seul but de faire donner le meilleur de lui-même et de son cheval sans outrepasser les capacités et en arrivant dans de bonnes conditions physiques. Si beaucoup de cavaliers se présentent sur la ligne de départ, il faut se méfier des départs soudain et rapides. Un temps de galop pas toujours contrôlable est éprouvant et n’est pas un atout quand on s’attaque à une longue épreuve. Pour tenir une bonne cadence, l’idéal est d’alterner les temps courts de trot et de galop, en tenant compte de l’état du terrain. Certains terrains imposent de mettre pied-à-terre, comme les pentes et les côtes ou les terrains caillouteux. Cela est conseillé pour soulager le cheval et économiser sa condition physique. Il est recommandé de marcher de temps à autre, pendant des temps très courts mais souvent renouvelés. Il est important de s’arrêter aussi souvent que le cheval en a besoin, même à quelques centaines de mètres d’un contrôle. Un point d’eau est un arrêt obligatoire, car il vaut mieux faire boire son cheval souvent que beaucoup à la fois. Une source ou un ruisseau est l’occasion de le rafraîchir avec une éponge. Il faut penser à arrêter le cheval en haut d’une côte, simplement pour le faire souffler deux ou trois minutes, le temps de faciliter sa récupération. Toutes ces haltes peuvent paraître du temps perdu dans une épreuve chronométrée. Mais ces arrêts rentrent dans une gestion intelligente de la course car ce sont des avantages qui permettent au cheval de récupérer, de faire face à de rudes efforts dans les meilleures conditions possibles et de terminer l’épreuve correctement. Les contrôles vétérinaires sont fixes ou volants. Ils ont essentiels, car ils permettent de vérifier l’état du cheval et de surveiller sa récupération. Ils sont obligatoires et la halte imposée est d’une demi-heure à une heure. Le cavalier est parfois suivi par une équipe qui va apporter aux points de contrôle obligatoire tout le matériel pour apporter les soins nécessaires au cheval. Il faut le réhydrater, lui faire manger des aliments énergétiques, le bouchonner pour éviter qu’il ne prenne froid et le faire marcher de manière à conserver la souplesse de sa musculature. Une erreur à ne pas commettre est de s’inquiéter de son classement, sauf pour les plus chevronnés ou les plus expérimentés. Si l’on obtient du cheval le meilleur de lui-même dans ce type d’épreuve assez difficile par nature, le pousser plus est aller au-delà de ses capacités et conduit à des risques sur la santé. Dans la mesure oû l’on pense avoir tiré le meilleur de son cheval, sans léser à sa santé, il n’est pas déshonorant d’avoir un classement moyen ou médiocre. Les cavaliers de tous les âges peuvent participer à une épreuve d’endurance. Un chaperon qu’il faut suivre est imposé aux plus jeunes. Les participants doivent produire une carte fédérale et une carte de qualification en endurance délivrée en France par le CNRE, sur lesquelles sont portés les résultats des précédentes courses. D’une épreuve à l’autre, d’une année à l’autre, les résultats reflètent les qualités de l’entraînement et du cheval Les résultats ne sont pas la preuve d’un acquis définitif car l’endurance résulte d’un travail long et de patience. Un cheval moyen ou médiocre lors d’une saison est toujours capable de progresser l’année suivante. Le sens des épreuves d’endurance se trouve dans un principe que doivent suivre les cavaliers préparés à ce type d’épreuve, qui est avant tout le respect de son cheval, plutôt que la recherche abusive de la performance.
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