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MON CHEVAL ET MOI
26 mai 2011

LE CHEVAL ET LES ARTS

LA PEINTURE La Préhistoire et le Moyen Age ont retenu l’attention des peintres, mais c’est surtout le Moyen Age qui a laissé le plus de témoignages. Les enluminures présentent la plupart du temps et de façon indissociable le cheval et le guerrier. À la Renaissance, le regard change et se fait moins belliqueux. Léonard de Vinci esquisse des dizaines de chevaux en mouvement. Raphaël pendant sa période florentine peint Saint Georges chevauchant un cheval blanc et luttant contre le dragon. Jean Clouet, portraitiste de cour, réalise le magnifique tableau du roi François 1er à cheval. Paulus Potter, paysagiste animalier attentif et minutieux, apporte une note nouvelle de délicatesse et de poésie avec « Le cheval pie ». Carle Vernet se distingue par des scènes de chasses et de courses oû les chevaux sont d’une élégance et d’une finesse toutes particulières. Horace Vernet, son fils, s’inspire de ses voyages en Algérie pour réaliser sa très fameuse « Prise de la Smala d’Abdel Kader ». Il devient le précurseur romantique des peintres de chevaux orientaux. Antoine Gros, représente avec talent les épopées napoléoniennes. Le « Napoléon sur le Champ de bataille d’Eylau » du musée du Louvre dépeint avec réalisme les souffrances de la guerre dans le froid et la neige. L’empereur se distingue sur son cheval, entouré de ses maréchaux. Deux des œuvres les plus populaires de Théodore Géricault, conservées au musée du Louvre, représentent des figures allégoriques de cavaliers de l’armée impériale plutôt que de véritables portraits. « L’officier de chasseurs à cheval de la garde chargeant » et « Le cuirassier blessé quittant le feu » symbolisent des épisodes tragiques de l’Empire, pour l’un les premières inquiétudes après la retraite de Russie et pour le second la campagne de France et la chute. Dans une facture toute différente, sa peinture du « Derby à Epson » saisit des chevaux et jockeys en pleine action, renforçant l’idée de vitesse et de mouvement par un allongement prononcé de l’anatomie des coursiers. Parmi les œuvres d’Eugène Delacroix, on pourra citer « La Fantasia arabe » d’oû s’exhalent toute la fougue et la vitalité de cers fiers et combatifs destriers. Honoré Daumier, au contraire, a bien su représenter dans son portrait de Don Quichotte l’allure pitoyable de sa monture, Rossinante. Gustave Moreau a peint au moins trois tableaux sur le thème de Diomède, l’un se trouve au musée parisien qui porte son nom et l’autre au musée de Rouen. Diomède fut le roi de Thrace dévoré par ses propres chevaux. Il les avait lui-même dressés à attaquer l’ennemi avec les dents en les nourrissant de chaire humaine. Henri de Monfried rapporte que cette coutume d’entretenir pour la guerre des chevaux carnivores existait encore dans certaines tribus éthiopiennes jusqu’au règne de l’empereur Ménélik. Parmi les peintres modernes, Yves Brayer dépeint fort joliment l’environnement camarguais dans son tableau « Chevaux au bord de l’étang ». Pablo Picasso symbolise l’horreur apocalyptique par son cheval en furie, dans sa célèbre toile « Guernica ». Salvador Dali et De Chirico accordent une place importante au cheval dans leurs peintures surréalistes et métaphysiques. Alfred de Dreux, Edgar Degas et Raoul Dufy, tous spécialistes des peintures d’hippodromes, ont particulièrement bien su rendre les couleurs chatoyantes des casaques de jockeys, l’environnement verdoyant des champs de courses et l’élégance mondaine des habitués.
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