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MON CHEVAL ET MOI
8 janvier 2007

LES GRANDES PHASES DE LA VIE DU CHEVAL

LES GRANDES PHASES DE LA VIE DU CHEVAL La vie du cheval se découpe en plusieurs évènements marquants par lesquels le cheval va apprendre les règles de vie de ses congénères et par la suite pouvoir s’affirmer. Si les évènements les plus importants, à savoir le poulinage et le sevrage, qui marque la séparation du jeune cheval de sa mère et enfin le débourrage, celui ou face à l’homme le cheval perd sa liberté, feront l’objet d’un dossier à part plus développé, on peut donner un aperçu comme suit de la vie du cheval. LES TROIS PREMIERS MOIS Les trois premiers mois d’un cheval correspondent un peu à notre petite enfance. Il est très proche de sa mère et apprend auprès d’elle par imitation les premiers gestes indispensables à sa survie. Il passe beaucoup de temps à téter et à dormir. Qu’il soit libre ou domestiqué, il n’explore qu’un périmètre assez restreint autour de sa mère. Par contre, il est déjà capable d’ébaucher des relations avec ses congénères ou d’autres êtres vivants mais se comporte selon les souhaits de sa mère à qui il obéit presque aveuglément. Cette période est importante car c’est au cours de celle-ci qu’il s’imprègne de l’environnement qui sera le sien. S’il a connu un environnement riche, notamment en rencontres, il présentera vraisemblablement de meilleures capacités d’adaptation. L’APPRENTISSAGE SOCIAL JUSQU'A DEUX ANS A partir de trois mois et jusqu’à deux ans, le poulain puis le jeune cheval acquièrent progressivement les connaissances nécessaires pour vivre de façon plus autonome. Il s’éloigne de plus en plus de sa mère, le sevrage s’opérant en douceur entre un an et un an et demi voir deux ans : il tète moins et broute plus, explore le monde et consacre de plus en plus de temps au jeu. C’est en jouant avec ses congénères et en se frottant aux adultes qu’il se sociabilise. Il va devoir apprendre les règles qui régissent la hiérarchie du groupe, apprendre à respecter les distances et l’espace de chacun, affiner sa compréhension et sa pratique du langage propre à son espèce. D’une certaine façon, il grandit et se transforme pour atteindre l’adolescence. L’ADOLESCENCE Le cheval de deux ans correspond à peu près à un adolescent. Cette période de grande enfance et d’adolescence est une période réjouissante pour le jeune cheval qu’il soit libre ou domestique : il est assez autonome pour jouir d’une certaine liberté mais encore protégé par sa mère. De plus, dégagé des responsabilités de l’age adulte et du travail, il s’occupe essentiellement à manger et à jouer. Les jeunes de cet age se regroupent entre eux : ils poursuivent des jeux, des simulacres de combats et d’approches sexuelles. Progressivement, le jeune cheval quittera sa mère vers un groupe de jeunes chevaux en attendant de s’intégrer plus tard dans un nouveau groupe ou de fonder, dans le cas des chevaux en liberté, son propre troupeau. LE ROLE DES JUMENTS Les juments ont un rôle de reproduction et d’éducatrice. Elles ont leur premier poulain vers trois ou quatre ans. Elles enchaînent ensuite les gestations mais il arrive qu’elles ne soient pas suitées pour une saison soit parce qu’elles ne sont pas forcément pleines tous les ans ou surtout parce qu’elles peuvent perdre un poulain à la naissance ou en bas age. Elles consacrent l’essentiel de leurs temps à une longue suite de devoirs maternels : mettre bas, allaiter, éduquer et protéger leurs poulains. Il arrive qu’elles s’occupent aussi de l’éducation d’autres jeunes et le font d’autant plus que leur position sociale dans le groupe est élevée. DU CHEVAL ADULTE À LA VIEILLESSE Bien que la maturité sexuelle survienne généralement vers trois ans, un cheval n’est adulte sur le plan de la croissance osseuse, musculaire autant que de la pleine possession de ses facultés que vers cinq ou six ans. Un jeune cheval parvenu à maturité va chercher à fonder son troupeau en prélevant des juments dans d’autres groupes. Il commence souvent par récupérer des jeunes juments qui n’intéressent que peu l’étalon en titre ou que celui-ci aurait chassé ainsi que de vielles juments. Certains mâles continuent à rester en petits groupes guettant l’occasion de remplacer un étalon vieillissant ou blessé. Dans tous les cas, le cheval ne reste pratiquement jamais seul car la solitude en ferait une proie facile et l’exposerait à une mort certaine s’il vit en liberté. Son objectif premier est de constituer un troupeau ou d’en intégrer un. Le cheval adulte gagne en puissance, en force et en intelligence. Il va développer des stratégies de plus en plus efficaces pour obtenir ce qu’il veut et survivre confortablement au sein du groupe en se faisant admettre. Il acquiert tous ses moyens généralement jusqu’à l’age de dix ou douze ans, les premiers signes de vieillissement se manifestant vers quinze ans. Dans la nature, le cheval libre n’atteint pas toujours cet age. La retraite, ou sinon une vieillesse prolongée, est un privilège du cheval domestiqué. Quand un mâle commence à décliner, il perd rapidement sa harde. Il tente de reconstituer un groupe avec des femelles rejetées par d’autres étalons. Sans cesse provoqué par des chevaux plus jeunes voulant le détrôner, il finit le plus souvent seul et quitte alors son domaine pour mourir assez rapidement. Le sort des juments est moins douloureux : elles vivent plus longtemps car elles ne subissent pas une concurrence aussi rude. Mais quand la fatigue les empêche de suivre le groupe, elles se retrouvent souvent à l’abandon, la mort ne se faisant guère attendre.
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