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MON CHEVAL ET MOI
30 octobre 2006

L'ODORAT ET LE GOUT

L’ODORAT ET LE GOUT Nez levé, naseaux ouverts, le cheval hume les odeurs apportées par le vent. Sans être aussi développé que celui du chien,son odorat est bien plus fin que le nôtre. Et, grâce à lui, en plus de distinguer une multitude de goûts et d’apprécier la moindre des saveurs, il permet au cheval de s’adapter et reconnaître son environnement. ODORAT ET GOUT : UNE PLACE IMPORTANTE DANS LA VIE DES CHEVAUX L’odorat et le goût font office de système d’identification. L’odorat permet au cheval de faire le tri entre le familier et l’inconnu. Goût et odorat l’aident à distinguer ce qui est comestible de ce qui ne l’est pas et à apprécier la qualité de l’eau. L’ODORAT En terrain inconnu, un cheval se sert de son odorat très développé pour examiner les objets qui lui sont inconnus. Quand il entre ainsi dans une écurie ou un paddock nouveaux, il commence par en flairer tous les recoins et par s’ébrouer pour analyser ce nouvel environnement. Quand un cheval détecte une odeur nouvelle ou excitante, il prend une profonde inspiration, étend l’encolure puis retrousse la lèvre supérieure. Ainsi il capte l’odeur dans ses naseaux et en imprègne les muqueuses de sa lèvre et de sa bouche. Cela lui permet de l’analyser avec précision ou d’en profiter. Ce comportement est appelé « la réponse de Flehmen » POUR RECONNAITRE LES AMIS ET LES ENNEMIS Chaque individu, animal ou humain, dégage une odeur corporelle particulière. Les chevaux arrivent à distinguer chaque odeur et reconnaissent ainsi de loin amis et ennemis. Pour se saluer ils se flairent le nez : c’est en quelque sorte l’équivalent équin de notre poignée de main. L’odeur joue aussi un rôle important dans l’établissement des liens entre la jument et son poulain. La jument réussie à identifier l’odeur de son poulain au premier contact et distingue ensuite sans peine celui-ci des autres poulains du troupeau. L’ODEUR DU CAVALIER : DÉCISIVE Bien sûr, les chevaux connaissent notre odeur. Elle peut leur être agréable ou désagréable. Le couple cheval - cavalier ne peut fonctionner si le cheval est dérangé par l’odeur de son cavalier. Mieux vaut donc éviter, quand on vient monter ou soigner un cheval, de se parfumer. Les molécules synthétiques des parfums sont très fortement perçues par les chevaux qui en général ne les apprécient guère. A l’approche d’un cheval que vous ne connaissez pas, appliquez la paume de vos mains sous ses narines et laissez le s’imprégner de votre odeur : vous pouvez être sûr qu’à la fois suivante il vous reconnaîtra. À L’ETAT SAUVAGE : HYGIENNE ET TERRITOIRE Les chevaux perçoivent les odeurs de très loin. Un étalon flaire une jument en chaleur à une distance d 600 à 800 mètres. Ils détectent aussi les points d’eau même très éloignés. Un cheval ne viendra pas brouter à proximité des crottins dont son odorat lui signale la présence. C’est important car il évite ainsi d’attraper des parasites intestinaux. D’une certaine façon les odeurs participent à la délimitation du territoire. Les chevaux déposent des crottins et de l’urine autour de leur territoire affin d’en marquer les limites pour les autres chevaux. Ces limites olfactives leur sont aussi présentes qu’une barrière peut l’être pour nous. LE GOUT Les chevaux choisissent leur nourriture d’abord par l’odorat puis par le goût. Le bout du nez et des lèvres couverts de moustaches ultrasensibles agissent comme des doigts et lui permettent de faire le tri entre ce qu’il veut manger et ce qu’il veut mettre de côté. ALIMENTATION Tout comme nous, le cheval apprécie la diversité des saveurs. Dans la nature il broute toutes sortes de végétaux, parfois avec gourmandise. Il est donc important de varier l’alimentation du cheval au box. Une trop grande monotonie peut agir sur le mental et lui faire perdre l’appétit. Une fois flairés et analysés,les aliments sont différenciés par le goût :sucré,amer,aigre,salé. Les chevaux acceptent l’amer mais l’apprécient peu. Ils ont un net penchant pour les sucreries. Il est préférable de ne pas leur donner de sucre en morceaux car ils provoquent comme chez nous des caries. En revanche, les carottes et les pommes sont les bienvenues. Certains chevaux apprécient également des goûts inhabituels et épicés comme la menthe et le gingembre. PLANTES VÉNÉNEUSES Le goût est un mécanisme de sécurité vital pour le cheval. Il lui permet de reconnaître les plantes toxiques. Toutefois il faut rester vigilant car les chevaux n’étant plus élevés dans la nature, ils ne développent pas toujours cet instinct. Ne laissez donc pas votre cheval brouter n’importe quelle plante, en particulier les conifères. Certaines contiennent des poisons. BON A SAVOIR Contrairement au chien ou au chat, et à bien d’autres animaux, le cheval n’a pas de babines mais des lèvres capables d’attraper très habilement tel brin d’herbe et non tel autre. C’est pourquoi on parle de nez ou de bout du nez et non de museau. L’avoine, très énergétique, a été pendant des siècles l’aliment du cheval avec l’orge et le fourrage. On la remplace souvent de nos jours par des granulés d’aliments complets équilibrés mais il est bien de donner un peu de cette céréale de bonne qualité de temps en temps. L’if est une plante conifère.100 grammes d’if suffisent pour tuer un cheval. On reconnaît ce conifère à ses baies rouge vif et il est très commun pour servir à constituer les haies. Prenez soin donc de ne jamais attacher un cheval à proximité de ces arbres ni même de vous en servir comme plantation autour d’un pré ou d’un paddock. D’une manière générale, il faut se méfier des conifères et des buissons à feuilles charnues et brillantes ou bicolores (vert ou jaunes).
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Commentaires
F
Moi dans ma pature jai 2 shetland et je vais bientot avoir un poneys mais dans la pature il y a du if et jai appris que c'était tres toxique est ce que le cheval va le manger?<br /> MERCI
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K
D'un simple clic, on peut apprendre beaucoup sur les chevaux.<br /> A suivre donc !
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