LA COMPOSITION DE LA RATION

LES TYPES DE MINÉRAUX : LES OLIGO-ÉLÉMÉNTS Cuivre Fonction : Il est un nutriment majeur. Il intervient dans de nombreux métabolismes qui concernent la peau, les os, les cartilages, l'hémoglobine, le système pileux, l'effort musculaire, l'oxygénation. Le cuivre est un composant d'un certain nombre d’enzymes requises pour la formation des cellules. Il intervient dans la fabrication des cellules nerveuses, notamment dans l’élaboration de la myéline qui assure la transmission de l’influx nerveux, mais aussi des tissus et de la masse osseuse, la synthèse des fibres d'élastine dont dépend l'élasticité des vaisseaux sanguins et des tendons. Il facilite l'utilisation métabolique du fer, nécessaire à la formation des cellules sanguines, à la pigmentation et au développement normal du foetus. Comme le fer, il contribue au transport de l’oxygène et permet de lutter contre l’anémie. Il participe à l'élaboration du poil, de la corne, de la formation du collagène, de la trame protéique des os et de la vascularisation du cartilage. Il joue de ce fait un rôle dans la protection du cartilage chez le cheval soumis à l’effort. Il favorise la prévention de l’ostéochondrose, notamment chez le poulain. Apport journalier recommandé : (Source INRA) Il est fixé à 25 mg par kilo de matière sèche. Carence : Elle est fréquente lorsque le cheval est nourri essentiellement avec du foin pauvre. Une carence chez la poulinière pourrait entraîner une rupture artérielle utérine et augmente les risques d'ostéochondrose, une pathologie que le poulain peut développer très tôt. Le cuivre est nécessaire afin d'éviter une réduction de la fécondité avec anoestrus. Elle a pour effet des défauts de croissance osseuse et de la marche, de l’anémie, une fragilité osseuse, des troubles cardiaques et pulmonaires, une fragilisation générale, une diminution du système immunitaire, une décoloration ponctuelle du pelage et de la pigmentation. Excès : Le cheval n'est pas très sensible à un excès de cuivre (jusqu'à 800 ppm) mais L’excès nuit à l'assimilation du zinc. Il faut respecter un équilibre entre le cuivre et le zinc. Il faut en moyenne trois fois plus de zinc que de cuivre, soit un rapport zinc/cuivre se situant entre 3 et 4,10 pour être correctement assimilé. Il faut donc faire très attention à l’utilisation de compléments en minéraux et en vitamines, car ce rapport n'est pas toujours exact, voire largement supérieur, ce qui peut entraîner des problèmes d'ostéochondrose. Son seuil de toxicité est de 600 mg par kg de matière sèche.