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MON CHEVAL ET MOI
25 septembre 2011

SUIVI DE L’ALIMENTATION DU CHEVAL À L’HERBE

PRINCIPE ET RECOMMANDATIONS Principe de base Le cheval au pré doit au moins avoir pour son alimentation de l’herbe, de l’eau et une pierre à sel enrichie en oligo-éléments. Concernant l’herbe, l’idéal est une pâture contenant une variété botanique incluant des graminées et des légumineuses. Concernant le pré, sa surface devra être suffisante, à savoir 1 hectare par cheval. Cheval au pré le jour et rentré en box la nuit On peut mettre le cheval au pré la journée et le rentrer au box la nuit. Ses habitudes alimentaires vont alors évoluer. Il faudra dans tous les cas fournir du foin et de l’eau dans le box. Si l’herbe est riche, le fourrage mis à disposition pour la nuit ne devrait pas être entièrement consommé. On peut donc diminuer la quantité de fourrage par rapport à ce qui est consommé habituellement sur une journée passée entièrement en box. Si l’herbe est pauvre, un fourrage en quantité plus suffisante lui sera donné. Si des granulés font parties de la ration, il vaut mieux les donner le matin et le soir afin d’éviter les gaspillages. De plus, la distribution de granulés en box permet à chaque cheval de bénéficier de sa ration complète car les vols et convoitises sont évités. Cheval au pré dans une pâture insatisfaisante La pâture est insatisfaisante de part sa qualité, par la présence de zones de refus (visibles par la présence de plantes non consommées), par la surpopulation équine ou bien par d’autres raisons. Dans tous les cas, si la pâture ne donne pas satisfaction, il faudra l’améliorer. Le temps d’améliorer la situation au pré, il est recommandé de donner du fourrage en plus de l’herbe car l’herbe se suffira pas à elle seule à satisfaire tous les besoins. Le foin sera déposé dans un râtelier à même la pâture. L’eau L’eau doit être disponible à tout moment même si l’herbe est riche en eau car le cheval est un grand consommateur d’eau. La hausse de température augmente nettement le besoin en eau, même si aucun travail n’est effectué. En cas de sécheresse, la qualité de l’eau risque de se dégrader par une concentration en matières minérales ou par des éléments contaminants. L’eau sera alors plus ou moins inappétente ou toxique. En hiver, il faut vérifier que la surface du point d’eau soit accessible (il faut casser la glace tous les jours) Et s’assurer du bon fonctionnement des installations pour prévenir toutes détériorations pas le gel. Le cheval ne boira pas une eau glacée et il faudra mettre à disposition une eau à 15°. Si l’eau provient d’une source ou d’un cours d’eau, il faudra s’assurer de sa qualité par des prélèvements réguliers. Le sel et oligo-éléments Les végétaux natifs ne sont pas riches en sel, alors que le sel est nécessaire à l’organisme pour son activité digestive. De plus, la chaleur et le travail augmentent la perte en sel. Une pierre à sel sera mise à disposition à côté du point d’eau ou dans l’abri. Si l’herbe est le seul aliment, il est recommandé de mettre à disposition une pierre enrichie au mois en oligo-éléments (cuivre, zinc et sélénium) car les teneurs sont trop faibles dans la quasi-totalité des fourrages. L’herbe Si l’herbe est le seul aliment en quantité suffisante, il est recommandé de mettre à disposition une pierre enrichie au mois en oligo-éléments (cuivre, zinc et sélénium) car les teneurs sont trop faibles dans la quasi-totalité des fourrages. Si l’herbe est en quantité insuffisante, il faut ajouter du foin mais aussi des compléments car le foin et l’eau ne suffisent pas. On peut ajouter soit un aliment complémentaire apportant des protéines, des minéraux, des vitamines et peu de fibres et en petite quantité, soit un complément en protéine (I kg de foin de luzerne ou 200 gr de tourteau de soja) et un CMV (50 à 100 g par jour) éventuellement donné avec des céréales, soit un aliment complémentaire sous forme de blocs à lécher. Le bienfait de l’alimentation à base d’herbe réside dans le fait qu’il s’agisse d’un fourrage riche en eau et que le cheval va manger lentement. Même s’il faut compléter avec un petit apport de concentré, l’herbe, l’eau et une pierre à sel permettent de couvrir les besoins alimentaires d’un cheval à l’entretien. La pâture est un moyen efficace et économique pour nourrir un cheval à condition de bien savoir l’entretenir et de connaître les périodes critiques de la mise à l’herbe. Au printemps, des risques de fourbures peuvent se produire si la mise à l’herbe se fait pendant la pousse d’herbe. La fourbure est expliquée par la présence massive de fructanes dans les jeunes pousses et qui sont consommées à tort par le cheval. Le fructane est le sucre produit par l’herbe et qui par la suite sera transformée par la plante. Lorsque les températures sont basses, le fructane est utilisé moins vite par la plante et le cheval va donc en consommer en excès. Il est conseillé d’éviter de mettre le cheval au pré le matin, en particulier par des températures froides, ou le soir après une journée chaude. En revanche, la mise au pâturage dans l’après-midi, sur une prairie très peu fournie en herbe ou avec une herbe agée (herbe haute), est bénéfique. Dans le doute, si le cheval est en surpoids ou si celui-ci ne peut pas être surveillé plusieurs fois dans la journée ou si la pâture est inconnue, il est prudent d’éviter la pâturage le matin ou le soir dans les conditions indiquées. Le fourrage La disposition la plus couramment utilisée est de distribuer le fourrage dans un râtelier. Selon le nombre de chevaux dont la parcelle, on peut prévoir plusieurs râteliers. Il faut veiller à ne mettre que le volume de fourrage nécessaire, afin d’éviter des pertes en cas d’intempéries.
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