14 juillet 2011
ALIMENTATION DU POULAIN
LES RISQUES LIES A L’ALIMENTATION
Les déséquilibres alimentaires
Les carences, pendant la gestation et les premiers mois d'allaitement,
en minéraux, en oligo-éléments (en particulier cuivre, zinc, sélénium), en vitamines (vitamine A, vitamine D et vitamine E) et les déséquilibres alimentaires auront des conséquences irréversibles à long terme sur les qualités du squelette et ostéo-articulaires du cheval adulte.
Les déséquilibres alimentaires sont à l’origine d’une sous-alimentation et d’une suralimentation.
Une ration insuffisante va entraîner des retards possibles de croissance et des carences non visibles. Des pathologies peuvent apparaître à l’age adulte, notamment affectant la formation et la solidité du squelette et de la matière osseuse.
Une suralimentation va entraîner une surcharge pondérale et l’apparition possible de lésions ostéo-articulaires, comme l’ostéochondrose car le squelette et les articulations ne sont pas encore formés définitivement.
Les insuffisances de certaines pratiques au quotidien sont pénalisantes à moyen et long terme :
Les céréales distribuées sans être complémentées présentent un risque d'excès de phosphore dont les conséquences sont aggravées par des distributions excessives de vitamine D.
Les fourrages, dont les carotènes sont de médiocres précurseurs de vitamine A, présentes des carences fréquentes en fin d'hiver. Or, cette vitamine joue un rôle important pour la croissance, mais aussi pour la résistance aux maladies infectieuses.
Si le poulain est dans une pâture dont l’herbe est très riche, il est préférable de l’élever sur des petites parcelles.
La complémentation à l’herbe ou aux fourrages devrait etre raisonnée et raisonnable pour éviter des carences et un sur-poid par trop d’aliments, même si les aliments choisis sont de qualité.
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