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MON CHEVAL ET MOI
18 juin 2011

LE CHEVAL ET LES JEUX

LES JEUX TRADITIONNELS JEUX DE GUERRE Les entraînements des guerriers d’autrefois paraissent sans grand intérêt de nos jours, mais ils sont toujours pratiqués sous forme de jeux traditionnels car ils développent l’adresse des cavaliers ou sous forme de démonstration dans le cadre de spectacles équestres. Au Moyen Âge, les chevaliers s’initiaient aux jeux de guerre au travers un entraînement long et difficile. Faire tomber l’adversaire, ou atteindre un point précis avec la pointe de longues armes, n’était pas facile pour des cavaliers alourdis par des armures rigides et le poids des armes. Le plus célèbre de ces jeux est le tournoi, une joute guerrière dangereuse. Pour devenir expert au maniement de la lance, ils disposaient de la quintaine. Cette cible, inventée au 5 ième siècle par Quintus, était un mannequin de bois mobile posé sur un pivot vertical. Pour un coup parfait, il fallait toucher de sa lance l’axe central, de manière à ne pas faire bouger la quintaine. Par contre, si le cavalier la touchait ailleurs, il la faisait pivoter à grande vitesse et se faisait toucher par le sabre en bois dont elle était équipée. LE JEU DE LA BAGUE Ce jeu a été imaginé au 17 ième siècle, à une époque, ou par galanterie, on a voulu faire juger certaines épreuves équestres par les femmes. Une bague remplaçait un prix et récompensait celui qui parviendrait à l’enlever au galop, à la pointe de sa lance. Il s’agissait d’une petite cible et très peu de cavaliers y parvenaient. La bague revenait alors à celui ayant le plus souvent touché l’anneau. LE JEU DU PIQUET Il était destiné à développer l’adresse des cavaliers dans le maniement de la lance ou du sabre. Un piquet, solide et de taille modeste, était planté dans le sol et ne dépassait que de quelques dizaines de centimètres. Les cavaliers se lançaient vers lui au galop, sabre ou lance en main. En se penchant sur le coté, ils cherchaient à l’embrocher pour l’arracher du sol. La difficulté était double. Il fallait bien planter la pointe de l’arme dans le piquet, mais il fallait aussi réussir un haut le sabre ou un haut de lance pour le sortir de terre. LE YABUSAME Le yabusame est un jeu qui trouve son origine au Japon au 12 ième siècle. Il est destiné à l’origine à entretenir l’habileté des samouraïs à l’équitation et au tir à l’arc. L’épreuve se déroule sur une piste longue de 250 mètres et large de 2,50 mètres, délimitée par des cordes et à parcourir au galop. Trois cibles sont disposées sur le parcours. Elles sont dissimulées par des panneaux et ne sont visibles du cavalier que lorsqu’il arrive sur elles. Chevauchant sans tenir les rênes, les cavaliers doivent décocher leur flèche une à une sur chaque cible, ce qui demande adresse et rapidité. Les points sont attribués selon la précision du tir, la monte du cavalier et la vitesse du cheval. LE BOZKACHI Ce jeu trouve son origine en Asie centrale. Il servait dit-on à entraîner les cavaliers du chef guerrier Attila. De nos jours, il est très souvent pratiqué en Afghanistan dont certains cavaliers s’en sont fait une spécialité. Il consiste à se disputer la dépouille d’une chèvre dont la tête a été coupée. Au départ, cet enjeu est placé dans un cercle appelé cercle de justice, autour duquel sont placés les concurrents, parfois très nombreux. Ils se précipitent tous dès que le signal est donné pour s’emparer de la dépouille. On assiste à une vraie foire d’empoigne oû tous les coups sont permis. Dès qu’un cavalier s’empare de la dépouille, il doit rejoindre un poteau éloigne, en faire le tour, puis faire de même avec un autre poteau situé à l’opposé du cercle et enfin la ramener à son point de départ. Durant toute sa tentative, il est poursuivi par les autres concurrents qui cherchent à s’en emparer. LA FANTASIA Les démonstrations guerrières ne sont pas oubliées avec la fantasia. Ce jeu, qui est aussi un spectacle de bienvenue, est pratiqué en Tunisie et au Maroc. Les cavaliers en djellaba de cérémonie se lancent au galop, tirant en l’air avec des fusils antiques, et doivent stopper leurs chevaux au plus près d’un endroit précis. JEUX CAMARGUAIS Les jeux camarguais sont issus du travail des vachers. On y trouve le jeu du bouquet. Dans lequel les gardians doivent se disputer un bouquet. L’abrivado est le convoyage par les gardians de quelques taureaux entre la manade et les arènes. Ils encadrent étroitement une demi-douzaine de taureaux pour éviter qu’ils ne s’échappent d’eux-mêmes mais aussi pour éviter que les spectateurs ne réussissent volontairement à les disperser. Ces derniers utilisent toutes les ruses et autres possibilités pour y arriver et mettent à l’épreuve les qualités équestres tant vantées des gardians.
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