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MON CHEVAL ET MOI
12 juin 2011

LES PARASITES DANS L’ALIMENTATION

LES CHAMPIGNONS ET MOISISSURES (4) Prévention et recommandation Les recherches portant sur les chevaux sont peu nombreuses et ne sont pas complètes comparativement aux études menées sur d'autres espèces animales. Il est donc conseillé de privilégier la prudence et de suivre certaines règles de prévention. La lutte contre les champignons et les moisissures passe d’abord par le choix d’aliments de qualité et le soin apporter à leur conservation. Il faut aussi régulièrement contrôler la qualité du stock d’aliment, afin de repérer très tôt les aliments moisis et les détruire pour éviter tout risque de prolifération. L’entretien de la litière permet aussi de contrôler la prolifération des champignons. Aliment sans risque sanitaire : Il est conseillé de nourrir les chevaux avec du foin, des grains et du matériel exempts de mycotoxines. Cette règle vaut aussi pour la litière car la litière peut etre ingéré par le cheval. Tout aliment qui présente le moindre signe de champignons doit être absolument évité. Injonction de mycotoxines dans la fabrication des aliments : Tous les aliments contiennent un minimum de mycotoxines. Les chevaux peuvent naturellement détoxiquer une petite quantité de mycotoxines. Ce n’est que lorsque la quantité de mycotoxines dépasse un seuil critique que les problèmes surviennent effectivement. Réduction du DON : La quantité de DON dans la paille de céréales dépend surtout de la présence de grain et de paillettes contaminés. Le fanage ou le râtelage de la paille avant la mise en balles contribue à diminuer la présence de paillettes et de grains et, par conséquent, à réduire la concentration de mycotoxines. Le plus à craindre pour le cheval est le risque d'effet cumulatif des toxines. Il vaut mieux limiter l'utilisation de litière en paille, les années où la concentration de DON est élevée. Il faut alors également s'assurer que les chevaux reçoivent du foin de bonne qualité et en quantités suffisantes pour qu'ils ne soient pas tentés de manger la litière. Surveillance des juments : Les juments en fin de gestation ne devraient jamais ingérer de paille de seigle, de foin ou de chaume contaminé par des champignons endophytes ou des grains contenant du sclérote.Les juments peuvent être traitées avec de la dompéridone en cas de contamination soupçonnée par l'alcaloïde de l'ergot. Mélange de semences : Les mélanges de semences de foin et de fourrages contenant de la fétuque élevée et du ray-grass vivace doivent être certifiés exempts d'endophytes. Entretien des pâtures : Il faut privilégier le fauchage des pâturages de graminées afin de les maintenir au stade végétatif plutôt que de les laisser épier, afin de réduire au minimum les risques de propagation des ascospores transportées par le vent ainsi que l'infestation des pâturages qui se trouvent à proximité. Contrôle en laboratoire : On peut faire contrôler en laboratoire des échantillons du stock de fourrage en cas de doute sur la présence de champignons et de moisissures. L’analyse des moisissures seule ne donne aucune certitude quant aux mycotoxines, mais elle peut donner une première indication. L’idéal est de faire réellement analyser les mycotoxines pour s’assurer de leur présence. Ainsi, dans le cas de fourrage en phase de séchage, on devra principalement prendre des échantillons dans les couches inférieures, où l’on a le plus de risques de trouver des mycotoxines. L’absence d’un type de mycotoxines ne signifie pas qu’il ne peut pas avoir d’autres types dans l’échantillon. Ainsi, un aliment exempt d’aflatoxines, peut contenir une grande quantité de zéaralénones. Parfois, on ne relève aucune trace de mycotoxines dans l’alimentation mais on obtient quand même de bons résultats en administrant des absorbeurs de mycotoxines. Aliments avec agents liants : Les fabricants peuvent utiliser des additifs pour lier les mycotoxines. Il s’agit d’agents liants à base d'argile ou de dérivés de paroi cellulaire de levure, comme le Bio Mos M. Certaines études, dont celle du laboratoire anglo-saxon Raymond et coll, permettent de conclure que l'apport de dérivés de 0,2 % de paroi cellulaire de levure (glucomannane polymérique fixant les mycotoxines par absorption) améliorerait l'ingestion par rapport aux rations contaminées dépourvues d'additifs. Cependant, les effets à long terme des agents liants ne sont pas très connus, d'où la nécessité de faire preuve de prudence dans leur utilisation. Surveillance de l’ensilage et du pré-séchage : Le fourrage, concentré ou grossier, est un foyer parfait pour les moisissures et les mycotoxines, comme par exemple pendant sa phase de séchage ou son ensilage. Le pré-séchage ou l’ensilage est donc la source la plus dangereuse de contamination par mycotoxines. Il faut observer la plus grande prudence pour l’ensilage à partir dès la production de la nourriture et jusqu’à sa distribution. L’ensilage pour les chevaux doit faire l’objet d’un traitement antifongique. Absorbeur de mycotoxines : On devrait donner un absorbeur de mycotoxines avec la nourriture, dès que l’on suspecte la présence de moisissures dans l’alimentation ou dans le fourrage. Les absorbeurs sont principalement constitués de charbon actif, de zéolithe, de choline et de chlorure.
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Commentaires
H
Les céréales bio de 2013 risquent d'être contaminées !<br /> <br /> Merci pour votre article !
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MON CHEVAL ET MOI
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